Sports: enveloppe budgétaire globale en baisse mais des mesures nouvelles

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Le ministère des Sports a justifié lundi une baisse de son budget, de 481 à 451 millions d'euros, par des prévisions de dépenses surévaluées l'année dernière, et annoncé des moyens supplémentaires pour la haute performance et le développement des pratiques, sur fond de grogne du mouvement sportif.

Au total, le budget du ministère des Sports s'élève à 516 millions d'euros dans le projet de loi de finances 2019, dont 65 M EUR pour les chantiers des JO de Paris-2024, une ligne spécifique.

En budget de fonctionnement, le ministère dispose de 451 millions d'euros, en baisse de 30 millions, comme prévu dans la lettre de cadrage de Matignon fin juillet. Ce budget se décompose en deux parties: d'un côté, les crédits sports, comprenant notamment les moyens alloués aux fédérations; de l'autre, le budget du Centre national pour le développement du sport (CNDS) qui distribue les subventions sur le terrain.

Selon le ministère, la baisse de 481 à 451 millions d'euros "s'explique notamment parce que la part du budget (...) prévue dans le projet de loi de finances 2018 pour régler les cotisations salariales des arbitres avait été largement surévaluée". Ce budget "sera préservé en 2019", assure donc le ministère, qui annonce des "mesures nouvelles" pour 40 millions d'euros. Au-delà des cotisations pour les arbitres, ces nouvelles marges de manœuvre viennent des grands événements sportifs, moins coûteux en 2019, ou de programmes d'investissement qui se terminent, explique le ministère à l'AFP.

Ainsi, 25 millions d'euros sont annoncés pour les crédits de la haute performance, qui atteindront "88 millions d'euros en 2019". Quinze millions supplémentaires seront consacrés à "la réduction des inégalités en particulier sur le renforcement du +savoir nager en France+". Ces 40 millions d'euros transiteront pour une grande partie par les subventions aux fédérations.

En fonctionnement, le budget des sports avait déjà baissé dans la loi de finances 2018, de 510 à 481 millions d'euros. Ces derniers mois, le mouvement sportif a protesté de plus en plus vivement contre la diminution des moyens du CNDS et la baisse des emplois aidés pour les clubs amateurs.

Début septembre, la publication de la lettre de cadrage de Matignon, demandant au ministère de supprimer 1600 ETP (équivalent temps plein) entre 2018 et 2022 a mis le feu aux poudres. Depuis, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a annoncé que les conseillers techniques sportifs (CTS), visés par le courrier de Matignon, ne perdraient pas leur emploi mais que leur statut pourrait évoluer.

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