Judo: les Bleus en argent, le Japon en or évidemment

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Le judo français, sans sa locomotive Teddy Riner, qui se préserve en vue des JO-2020, a conclu les Championnats du monde par une médaille d'argent dans l'épreuve par équipes mixtes, nouvelle venue au programme olympique, jeudi à Bakou.

Les Bleus, troisièmes il y a un an, n'ont cédé cette fois que face aux intouchables Japonais en finale, victorieux 4 combats à 1 et qui conservent la couronne mondiale.

Il y a un an à Budapest, l'épreuve faisait sa première apparition aux Mondiaux. Elle fera son entrée au programme olympique en 2020 à Tokyo.

Au terme des sept jours de compétition individuelle mercredi, la moisson du judo tricolore s'établissait à quatre médailles : l'or conservé par Clarisse Agbegnenou (-63 kg), désormais triple championne du monde, l'argent conquis par Marie-Eve Gahié (-70 kg) et les deux en bronze obtenues par Amandine Buchard (-52 kg) et Axel Clerget (-90 kg).

Quantitativement, une récolte un poil plus copieuse qu'en 2017 (trois médailles, dont deux en or). Mais ne récolter qu'un seul titre, ça ne lui était plus arrivé depuis 2005 et ça lui coûte son statut de deuxième meilleure nation mondiale derrière le Japon pour la première fois depuis neuf ans (hors JO), au profit de la Corée du Sud, deux fois en or.

En finale de l'épreuve par équipes, les Bleus n'avaient plus le droit à l'erreur quand ils ont été menés 3-0.

En +90 kg, Cyrille Maret s'est d'abord incliné face au vice-champion olympique en titre des poids lourds, Hisayoshi Harasawa, après deux minutes dans le golden score (waza-ari). Puis Priscilla Gneto (-57 kg) a été battue par la championne du monde en titre Tsukasa Yoshida par ippon. Et Guillaume Chaine (-73 kg) a cédé aux pénalités contre Arata Tatsukawa.

Gahié, fraîchement médaillée d'argent en -70 kg, a maintenu les espoirs français en dominant Yoko Ono par ippon.

Mais Clerget, médaillé de bronze des -90 kg, a plié face à Shoichiro Mukai, vainqueur par ippon.

Dans la matinée, les Bleus, qui se sont aussi appuyés sur Agbegnenou, Audrey Tcheuméo, Hélène Receveaux, Anne-Fatoumata Mbairo et Aurélien Diesse, étaient sortis victorieux de leurs face-à-face avec la Hongrie (4-2), le Brésil (4-2) et la Russie (4-1).

Sous les yeux du président russe Vladimir Poutine, cette dernière a été médaillée de bronze, comme l'inédite équipe de Corée unifiée.

Quant au Japon, sa médaille d'or collective s'ajoute à son abondant butin en individuel (7 titres sur 14). A un an des Mondiaux-2019 à Tokyo et deux de la grand-messe olympique dans la capitale nippone, le message envoyé par ses judokas est on ne peut plus clair.

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