Brésil : la pression monte avant le second tour

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Par Euronews
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Le Brésil témoigne depuis plusieurs jours d'une série d'agressions qui laisse craindre le pire.

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Le Brésil est polarisé à une semaine du second tour de la présidentielle. Plusieurs manifestations de soutien aux deux candidats ont eu lieu ce week-end sur fond d'agressions politiques.

Les soutiens du candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro ont manifesté dans plusieurs grandes villes du pays dimanche pour réaffirmer leur mépris du Parti des Travailleurs (PT) de son adversaire socialiste Fernando Haddad et des ex-présidents Lula et Dilma Rousseff, tombés en disgrâce.

"Le PT, plus jamais. Cela fait des années qu'ils sont au pouvoir et ils ont détruit notre pays. Ce n'est pas qu'eux, le PSDB, le PMDB aussi ... Nous, on ne défend pas les gangsters", s'exclame une manifestante sur la principale artère de Sao Paulo, la plus grande ville d'Amérique du Sud, où se tenait dans le même temps un rassemblement pro-Haddad.

"Ele nao" ("Pas lui"), c'est le cri de ralliement des anti-Bolsonaro. Il a notamment été scandé dimanche à Rio de Janeiro par des dizaines de proches et soutiens de l'élue municipale antifasciste Marielle Franco assassinée il y a exactement sept mois.

Dans une interview à l'AFP, Fernando Haddad a accusé son adversaire "d'encourager la violence" en voulant armer la population, rappelant que Jair Bolsonaro avait rendu hommage au colonel Carlos Alberto Brilhante Ustra, tortionnaire de la junte militaire (1964-1985).

"_Sa vie entière il a fomenté la violence. Imaginez une personne qui a pour héros un des plus grands tortionnaires du continent. Cette personne est en tête des sondages, mais elle va perdr_e", a déclaré le candidat de la gauche.

Le Brésil témoigne depuis plusieurs jours d'une série d'agressions qui laisse craindre un déchaînement de violences en cas d'élection de Jair Bolsonaro, qui a été victime d'une attaque au couteau pendant la campagne. Crédité de 58 % des voix, il reste le grand favori dimanche.

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