Ligue des nations: la jeune Angleterre solde une vieille dette en Espagne

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Chirurgicale avec un doublé de Raheem Sterling, l'Angleterre rajeunie de Gareth Southgate a décroché un succès de prestige (3-2) lundi en Espagne, une première depuis 1987, relançant le groupe 4 de la Ligue des nations face à une Roja au sursaut trop tardif.

A Séville, les Espagnols se sont décomposés défensivement: dans une première période cauchemardesque, ils ont encaissé deux buts de Sterling (16e, 38e) et un de Marcus Rashford (30e), avec le capitaine Harry Kane double passeur décisif.

Et malgré l'entrée spectaculaire de Paco Alcacer, buteur de la tête sur corner (58e), puis une tête plongeante de Sergio Ramos (90e+8), l'Espagne a chuté dans un match de compétition à domicile pour la première fois depuis 15 ans!

Un coup d'arrêt pour Luis Enrique, qui avait jusque-là réussi des débuts impeccables sur le banc espagnol, et un coup de fouet pour Southgate, qui alignait le onze titulaire le plus jeune de l'histoire de la sélection anglaise au XXIe siècle.

"Venir ici et jouer comme (mes joueurs) l'ont fait est un match référence pour l'avenir. Nous devons progresser à partir de cette base", a savouré le sélectionneur anglais.

- Fin de l'état de grâce -

Au classement du groupe 4, l'Espagne (1re, 6 pts) reste en tête mais elle est désormais menacée par l'Angleterre (2e, 4 pts) alors qu'un nul lui aurait suffi lundi pour assurer virtuellement sa qualification pour la finale à quatre.

"Il nous reste un match de Ligue des nations à jouer à l'extérieur (en Croatie en novembre, NDLR) et nous devons gagner pour nous qualifier, voilà la meilleure nouvelle: nous dépendons encore de nous-mêmes", a réagi Luis Enrique, dont l'état de grâce a brutalement pris fin.

Sa Roja ne pouvait pas se relever indemne d'une première période aussi effroyable, cruel rappel de ses séquences de domination stérile au Mondial-2018.

Et la défense ibérique, très expérimentale lundi, a pris l'eau de manière impressionnante. Selon la presse espagnole, le score de 3-0 à la pause était le pire jamais subi par l'équipe nationale dans toute son histoire lors d'un match de compétition à domicile...

La charnière Sergio Ramos-Nacho a également peiné, dans la continuité de leur début de saison poussif au Real. Quant au gardien David de Gea, déjà critiqué au Mondial, il a semblé encore trop peu mobile...

- Kane diabolique -

Les trois buts de l'Angleterre sont intervenus sur une transition rapide avec à la manoeuvre le capitaine Harry Kane, diabolique de précision même s'il a enchaîné un 7e match consécutif sans marquer avec l'Angleterre.

Cela n'a pas empêché la sélection anglaise d'inscrire trois buts en cinq tirs lundi, contre deux en 23 tentatives pour l'Espagne!

Dans ce contexte, après avoir sifflé le "God Save The Queen", l'hymne anglais, les spectateurs andalous se sont mis à huer leur propre équipe, raccompagnée au vestiaire à la pause par une bronca terrible. Et les 3.000 supporters anglais présents de scander des "Olé, Olé" chambreurs à chaque touche de balle des Three Lions...

Pour remettre l'Espagne dans le bon sens, il aurait peut-être fallu lancer d'entrée deux hommes en forme: le buteur Paco Alcacer, incroyable de réussite en ce début de saison, et le meneur de jeu Dani Ceballos.

Aussitôt, Alcacer a surgi sur corner pour relancer l'Espagne (58e) d'une tête décroisée splendide, son 9e but en 15 sélections!

Et dans une ambiance soudain devenue brûlante, Rodrigo aurait pu obtenir un penalty lorsqu'il a chipé le ballon dans les pieds du gardien Jordan Pickford avant d'être ceinturé sans que l'arbitre ne bronche (63e).

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Mais l'Espagne, trop prévisible, a dominé en vain, Marcos Alonso a expédié une tête sur la barre (90e+7) et le capitaine Sergio Ramos, marquant dans les ultimes secondes (90e+8) n'a même pas pu aller engager pour tenter d'empêcher la première victoire anglaise en Espagne depuis 31 ans...

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