Aide aux migrants: un procès en France mobilise des anarchistes à Athènes

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Des anarchistes grecs ont inscrit lundi sur les murs extérieurs de l'Institut français d'Athènes des slogans réclamant "la liberté" pour un groupe de sept personnes qui seront jugées jeudi à Gap (France) pour "aide à l'entrée irrégulière" d'étrangers.

Ecrits en anglais, les slogans "Burn all the borders" (Brûlez toutes les frontières) et "Free the Briançon" (liberté (pour l'affaire) Briançon, ndlr), portaient la signature des anarchistes, a constaté une photographe de l''AFP.

De la peinture a également été jetée sur les murs latéraux du bâtiment, situé dans le centre de la capitale grecque.

Sept militants, soupçonnés en France d'"aide à l'entrée irrégulière" d'étrangers "en bande organisée", seront jugés devant le tribunal correctionnel de Gap pour avoir permis l'entrée d'une vingtaine de migrants le 22 avril lors d'une marche à Briançon (sud-est de la France).

"Le chef d'inculpation est lourd et peut-être passible de sanctions importantes", jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 750.000 euros d'amende, avait affirmé fin octobre à l'AFP Jean-Claude Mas, secrétaire général de la Cimade, une association d'aide aux migrants dont deux militants font partie des prévenus.

Des ONG ont lancé une pétition demandant "liberté et relaxe pour les 7 de Briançon", qui avait recueilli près de 40.000 signatures lundi.

"Ce sera le premier procès après la décision du Conseil constitutionnel" du 6 juillet dernier qui a reconnu le "principe de fraternité", et cela "va pouvoir montrer les usages et l'interprétation qui est faite des principes", a ajouté M. Mas.

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