Ligue Europa: à Rennes, Lamouchi tient bon la barre

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Par AFP
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Si Rennes jouera une carte décisive à Kiev, jeudi, en Ligue Europa (18h55), ce match risque aussi d'être un épisode de plus dans le feuilleton médiatique autour de la relation troublée entre Sabri Lamouchi et son président Olivier Létang.

La presse a ainsi évoqué ces dernières semaines une prise de contacts avec Jocelyn Gourvennec ou Rémi Garde pour remplacer Sabri Lamouchi, même si Létang a publiquement réaffirmé son soutien au technicien.

"Tout le monde a bien conscience (...) d'un début de saison légèrement poussif et pas à la hauteur des espérances du Stade Rennais", avait de son côté admis Lamouchi, avant le succès à Caen samedi dernier.

Douzième avec 15 points en 12 matches en Ligue 1 et avec un besoin impératif de points en Ukraine pour la 4e journée du groupe K en Ligue Europa, sous peine de voir Kiev et Astana créer un écart probablement rédhibitoire, Rennes peine.

"Dans des situations comme celles-ci, l'entraîneur que je suis a le plus de responsabilités, donc je dois, moi, me remettre en question le premier", avait encore reconnu l'ancien milieu de terrain international.

- "S'installer dans le temps" -

Olivier Létang, nommé il y a un an à la tête du club et qui a fait venir Lamouchi - pari surprenant à l'époque mais payant puisque Rennes avait décroché sa première qualification européenne depuis 2012 -, est très ambitieux. Un trait de caractère qui s’accommode parfois mal de patience.

Il semblerait toutefois curieux qu'un dirigeant, dont l'un des caps majeurs fixés par la famille Pinault, propriétaire du club, était de casser le cycle des crises à répétition dans le club, envisage de se séparer d'un entraîneur si tôt dans la saison.

Olivier Létang a d'ailleurs apporté deux fois son soutien public à Lamouchi.

Une première fois après la victoire à Monaco (2-1) puis celle de Caen samedi (2-1) obtenue, qui plus est, sans M'Baye Niang resté à Rennes et Hatem Ben Arfa sur le banc. Deux recrues pour lesquelles Létang avait beaucoup œuvré sans que son entraîneur ne soit particulièrement demandeur de joueurs aux profils aussi marqués de "solistes".

"Depuis quinze jours ou un petit plus maintenant (...) il y a des gens qui ne veulent pas que nous travaillions tranquillement, qui insinuent un certain nombre de choses, citent des noms (mais) nous sommes très contents du travail réalisé par le staff (...) il y a une volonté de s’installer dans le temps et de laisser le staff travailler", avait-il affirmé en Normandie.

- Tension de basse intensité -

Ces assurances n'ont pas empêché le Roazhon Celtic Kop, principal groupe de supporter rennais de scander le nom de Lamouchi alors même que l'équipe était menée 0-2 par Reims lors de la 11e journée ou les joueurs de se précipiter sur leur entraîneur après le but du break à Caen. Des symboles forts et bienvenus.

Toujours très maître de sa communication, Lamouchi sait nourrir ce climat de tension de basse intensité, tout en assurant de son calme.

"Il y a des questions que vous, vous posez, il y a des questions que d'autres se posent, il y a certainement des questions que les joueurs se posent également, tout le monde voit ce que vous écrivez", avait-il par exemple glissé il y a peu, à destination de la presse.

"On a bien conscience des règles du jeu mais (...) tout entraîneur essaye de construire la meilleure équipe pour avoir le meilleur résultat. C'est ce que j'ai fait depuis que je suis ici, c'est ce que je ferai jusqu'à mon dernier match. En espérant qu'il soit le plus tard et le plus lointain possible", avait-il conclu.

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