Brexit : toujours pas d'accord en vue

Brexit : toujours pas d'accord en vue
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Theresa May affirme qu'un dénouement est proche mais les Européens restent prudents

PUBLICITÉ

Si l'heure du Brexit n'a pas encore sonné au Royaume-Uni, Theresa May a indiqué lundi soir lors d'un diner de gala que les discussions avec l'Union européenne étaient proches d'un "dénouement". Entre deux toasts, la Première ministre a indiqué que ses collaborateurs travaillaient jour et nuit pour tenter d'arracher un accord avec Bruxelles. Tout en reconnaissant que la partie n'était pas encore gagnée.

Theresa May :"Les deux parties veulent parvenir à un accord, mais ce que nous négocions est extrêmement difficile et je ne fuirai pas mes responsabilités. Les discussions sur le Brexit ne sont pas liées à mon destin personnel. Il s'agit de l'intérêt national, ce qui signifie qu'il faut faire ce que je crois être les bons choix qui ne sont pas les plus faciles. Je ne transigerai pas sur ce pour quoi les gens ont voté lors du référendum. Ce ne sera pas un accord à n'importe quel prix."

Plus tôt dans la journée de lundi, un nouveau round de négociation s'est soldé par un échec.

Michel Barnier, le négociateur en chef des Européens s'est contenté de réaffirmer que le but était bien de parvenir à un accord avec Londres le plus tôt possible.

Mais sans surprise les négociations butent toujours sur la question de la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord. Bruxelles et Londres veulent éviter la réapparition d'une frontière physique mais cela impliquerait pas mal de concession côté britannique.

"Les négociations sont à un stade très critique et délicat. Une réflexion claire et ciblée est désormais nécessaire pour parvenir à un accord satisfaisant", a déclaré le ministre irlandais des Affaires étrangères Simon Coveney, dans un communiqué.

Un dossier brûlant qui divise le parti de Theresa May. Pas question pour les partisans d'un Brexit dur de maintenir une union douanière temporaire avec Bruxelles après le 29 mars, date de l'entrée en vigueur du Brexit.

Pour les analystes d'Eurasia Group, en l'absence de percée d'ici à mercredi, "May pourrait devoir attendre jusqu'au sommet déjà prévu des 13 et 14 décembre pour obtenir l'approbation de l'UE à un accord".

Reflet des incertitudes sur la perspective d'un accord rapide, la livre sterling baissait nettement lundi, à 1,2902 dollar pour une livre vers 15H00 GMT contre 1,2972 vendredi soir. L'euro reculait également, à 1,1264 dollar, contre 1,1336 vendredi soir.

Avec Agences

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Irlande du Nord : après deux ans de tumultes, le parlement va reprendre du service

Irlande du Nord : vers une levée du blocage des institutions

Le gouvernement britannique accusé de faire peur aux citoyens de l'UE pour qu'ils quittent le pays