Péril sur le parmesan à l'ONU, la France en partie responsable

Péril sur le parmesan à l'ONU, la France en partie responsable
Tous droits réservés 
Par Cecilia Cacciotto
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Cette semaine, sept pays ont déposé un projet de résolution sur la taxation et l'étiquetage des produits "malsains". Le parmesan fait partie de la liste !

PUBLICITÉ

L'huile d'olive, le parmesan, le jambon de parme, autant de spécialités italiennes menacées à l'ONU. Ces produits gastronomiques connus dans le monde entier sont en danger affirment les médias italiens qui relatent un petit événement passé inaperçu chez nous, et pourtant.

Cette semaine, sept pays ont présenté un projet de résolution à la deuxième commission de l'Assemblée générale à New York pour "exhorter les États membres à adopter des politiques fiscales et réglementaires dissuasives pour les aliments malsains", autrement dit trop riches en gras, en sel et en sucre.

Cela se traduirait par davantage de taxes sur le parmesan ou le jambon de Parme et par un étiquetage plus alarmiste qui pourrait décourager les consommateurs. C'est tout le concept du régime méditerranéen, pourtant classé patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO, qui serait remis en cause.

Et derrière cette initiative, on trouve le Brésil, l’Indonésie, la Norvège, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Thaïlande, et ... la France. 

Les discussions vont durer jusqu'au 14 décembre et l'on saura alors si ce projet fait l’objet ou non d’une résolution des Nations Unies.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Salvini et Le Pen contre la "submersion migratoire"

Le sud de l'Italie sera plus riche que l'Allemagne et la France : le tweet du parti de Meloni effacé

Nouvelle crise franco-italienne : Rome demande des excuses