Euro de hand dames: pour France-Russie, il faudra faire hurler Trefilov

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Faire hurler Evgueni Trefilov, l'inamovible patron du handball féminin russe, tel sera l'objectif des Françaises lors du match d'ouverture de l'Euro, jeudi (21h00) à Nancy.

Il se peut qu'on entende aussi les vociférations de l'entraîneur, âgé de 63 ans, même si les choses ne se passent pas comme espérées pour les Bleus. "Sa voix porte beaucoup mais il ne les engueule pas tout le temps non plus. Comme on ne comprend pas ce qu'il dit (quand on ne connaît pas le russe) on ne sait pas s'il les engueule ou pas!", dit Alexandra Lacrabère.

Selon l'arrière de l'équipe de France, qui a côtoyé la star russe Anna Viakhireva en club à Zvezda Zvenigorod, les joueuses, au moins celles qui ont de l'expérience, savent comme se comporter avec leur volcanique sélectionneur. "Elle m'a dit qu'elle s'en foutait. Qu'il gueule ou pas, elle ne l'écoute pas!".

C'est la même histoire que les internationales de Rostov ont raconté à la capitaine Siraba Dembélé, leur partenaire l'an passé en club. "Ca entre par une oreille, ça sort par l'autre".

Chez les Françaises, la méthode Trefilov ne fait pas envie. "Moi, ça ne me plairait pas, je n'ai pas été éduquée de cette manière là", dit Lacrabère. "Je ne suis pas adepte des coaches qui crient. Je ne suis pas du tout sûre que ça marche avec les joueuses actuelles, à part peut-être avec les plus jeunes", estime le pivot Béatrice Edwige.

Olivier Krumbholz, qui a pris les rênes de l'équipe de France en 1998, l'année où celles de la Russie étaient confiées à Trefilov, assure avoir de bonne relations avec son confrère, même si leurs échanges sont limités car ce dernier ne parle que la langue de Pouchkine.

"C'est un personnage! On ne sait jamais comment il va aborder les matchs. Il peut être très joueur comme il peut très vite s'énerver", dit-il, reconnaissant les qualités tactiques de son rival. "Il a mis en place des stratégies offensives très audacieuses. En attaque, c'est plus classique", explique-t-il.

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