Angleterre: "Derby Day", la fête des voisins

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Trois derbies au programme de la 14e journée de Premier League dimanche: Fulham-Chelsea, Arsenal-Tottenham et Liverpool-Everton. Des enjeux sportifs en haut comme en bas du classement, mais aussi des enjeux locaux qui déchirent familles et voisins.

. Fulham-Chelsea (13h00): "David contre Goliath"

L'histoire: la guerre des voisins n'est pas très virulente dans le cossu quartier de Fulham. Il faut dire que les "Blues" ont vite dépassé leurs grands frères pour s'installer comme un club de premier plan, ce que n'a jamais réussi à faire Fulham. Grands frères, car en 1904, Gus Mears, récent acquéreur du stade de Stamford Bridge, a proposé à Fulham de quitter les bords de la Tamise pour s'installer plus au coeur du quartier du même nom. Après le refus des "Cottagers", Mears a décidé de fonder son propre club et de le nommer du nom d'un quartier limitrophe de Fulham et près du "Bridge", Chelsea.

L'enjeu: c'est sans doute le derby du jour le plus calme dans les tribunes, mais c'est peut-être celui avec le plus d'enjeux sportifs. Après d'excellents débuts avec les "Blues", Maurizio Sarri patine et décroche dans la course au titre. Chelsea (4e, 28 pts) jouera pour retrouver le podium duquel il est tombé après sa lourde défaite contre Tottenham (3-1). La lanterne rouge tentera de confirmer l'espoir né de la victoire contre Southampton le week-end dernier (3-2), la première de l'ère Claudio Ranieri, ancien entraîneur de... Chelsea.

. Arsenal-Tottenham (15h05): entre rivaux honnis

L'histoire: un derby qui sent le souffre. Depuis qu'Arsenal a quitté le sud de Londres pour s'installer à Islington en 1913, à quelques kilomètres de Tottenham, la rivalité a embrasé le nord de Londres. Elle a pris ces dernières années une tournure plus sociale: classe ouvrière contre cadres. Depuis le déménagement à l'Emirates Stadium en 2006, la population des fans d'Arsenal a changé, dans le sillage de l'abonnement le plus cher d'Angleterre.

L'enjeu: si dans le passé Arsenal a dominé, c'est désormais Tottenham le club le mieux classé du nord de Londres. Mais jusqu'à quand? Les hommes d'Unai Emery (5e, 27 pts), sur une série de 18 matches sans défaite, peuvent rejoindre leurs adversaires (3e, 30 pts) et même s'inviter sur le podium pour la première fois de la saison. Mais Mauricio Pochettino et ses "Spurs" semblent avoir digéré la Coupe du monde et la fatigue de leurs nombreux internationaux. Ils restent sur six succès de suite, dont un dernier contre l'Inter (1-0) mercredi en Ligue des champions.

. Liverpool-Everton (17h15): le derby des amis ?

L'histoire: la ville est tiraillée entre bleu et rouge, mais sans haine. La rencontre est d'ailleurs surnommée le "Friendly Derby" ("Le Derby amical") en raison de la proximité des deux clubs, autant physique (900 mètres entre Anfield et Goodison Park) que sentimentale. Mais depuis une dizaine d'années, l'ambiance a changé et des bagarres entre supporters ont parfois émaillé les matches. Selon le Guardian et la légende des "Reds" Jamie Carragher, le "Friendly Derby" est "un mythe". Le choc est d'ailleurs celui qui a la réputation d'être le plus dur de la Premier League sur la pelouse.

L'enjeu: Liverpool doit absolument maintenir sa forme actuelle en championnat pour rester au contact du leader Manchester City et éventuellement profiter d'un faux-pas du champion en titre samedi contre Bournemouth. Jürgen Klopp et ses hommes doivent surtout rebondir après la défaite à Paris en Ligue des champions (2-1) et retrouver leur jeu avant de recevoir Naples le 11 décembre dans un match crucial pour la qualification. Une défaite dans un derby qu'ils n'ont pas perdu depuis octobre 2010 ne mettrait pas les "Reds" sur la bonne voie. Pour les "Toffees", il s'agira de confirmer la forme actuelle et de s'accrocher à leur sixième rang. Klopp a prévenu ses joueurs: Everton n'a jamais été aussi "bien réglé" et fort depuis son arrivée sur les bords de la Mersey.

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