Face au changement climatique, "il n'y a pas de plan B"

Après l'ouverture officielle ce dimanche de la COP 24, la 24e Conférence annuelle de l'ONU sur le climat, place ce lundi au début des travaux.
Les délégués de près de 200 pays réunis à Katowice, en Pologne, ont deux semaines pour trouver un compromis sur les modalités d'application de l'Accord de Paris conclu en 2015.
L'engagement pris à l'époque était de limiter à plus 2 degrés, et même idéalement à 1,5 degré, le réchauffement climatique par rapport à l'ère pré-industrielle.
Les experts du Giec n'arrêtent pas de tirer la sonnette d'alarme en assurant que les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas d'atteindre cet objectif.
Michal Kurtyka, président de la COP24 : "Le Secrétaire général des Nations Unies compte sur nous, sur nous tous, pour tenir nos engagements. Et il n'y a pas de plan B."
Un message auquel ne sont pas sensibles le président américain Donald Trump et le futur président brésilien Jair Bolsonaro.
Le premier a réaffirmé son rejet de l'Accord de Paris lors du sommet du G20, et le deuxième souhaite que son pays se retire de ce pacte.
Un message qui peine aussi à trouver de l'écho dans un pays, la Pologne, où 80 % de l'énergie est fournie par le charbon.
Maria Espinosa, présidente de l'Assemblée générale de l'ONU : "Certaines sociétés disent que c'est soit le climat, soit les emplois. Mais cela ne se passe pas ainsi. Prenez l'exemple des énergies renouvelables. Nous avons des données très solides et fiables qui indiquent que les énergies renouvelables vont créer des millions de nouveaux emplois".
Lors de cette COP24, les pays du Sud appellent ceux du Nord à tenir leurs promesses en réduisant leurs gaz à effet de serre et en leur versant 100 milliards de dollars par an pour financer leurs politiques climatiques.
A Bruxelles hier, plus de 65 000 personnes ont participé à une marche pour le climat en réclamant "un avenir plus vert pour leurs enfants".