Face aux parlementaires britanniques, Theresa May maintient le cap coûte que coûte. L'opposiion a déposé une motion de défiance contre la Première ministre qui refuse de convoquer le vote des députés sur l'accord de Brexit avant janvier.
Face aux parlementaires britanniques, Theresa May maintient le cap coûte que coûte. Mais lundi, le chef de l'opposition, Jeremy Corbyn, a déposé une motion de défiance contre la Première ministre qui refuse de convoquer le vote des députés sur l'accord de Brexit avant janvier. Elle maintient que son accord reste la meilleure option pour son pays :
"Certains résultats obtenus lors du sommet ont été concluants, mais je ne m'en excuse pas. J’ai défendu les intérêts de cette Assemblée et ceux de l'ensemble du Royaume-Uni. Je peux confirmer aujourd'hui que nous avons l'intention de débattre de ce sujet la semaine du 7 janvier, et que le vote se tiendra la semaine suivante", a-t-elle déclaré.
Une déclaration à laquelle le chef de l’opposition s’est fermement opposé : Jeremy Corbyn accuse la Première ministre d’avoir retardé encore plus les discussions.
"Un Premier ministre responsable, en aurait déjà terminé avec cet accord, pour le bien-être de ce pays. Cette semaine, nous aurions pu aller de l'avant dans ces négociations. Ceci est une crise constitutionnelle, et la Première ministre, en est la responsable", a réagi le chef du parti travailliste.
Theresa May a une nouvelle fois balayé l’organisation d’un second référendum sur le Brexit : selon elle, c’est dans la troisième semaine de janvier que l’accord sera soumis au vote des députés.