Elections en RDC: les trois principaux candidats réunis à la veille du scrutin

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Par AFP
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Les trois principaux candidats à l'élection présidentielle en République démocratique du Congo se sont retrouvés samedi dans un hôtel à Kinshasa, a constaté une équipe de l'AFP.

Ils doivent signer "un acte d'engagement", a précisé une porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), soit une sorte de code de bonne conduite pour ces élections (présidentielle, législatives et provinciales) à haut risque dans le plus grand pays d'Afrique subsaharienne.

Le dauphin du président Joseph Kabila, l'ex-ministre de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, a rejoint dans une salle de réunion les deux principaux candidats de l'opposition, Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, arrivés avant lui.

Le président de la Céni, Corneille Nangaa, et des représentants de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) sont également présents.

L'accès de la salle a été refusé à la représentante des Nations unies au Congo, Leïla Zerrougui, qui est repartie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des discussions avaient commencé la veille entre M. Fayulu, les représentants des deux autres candidats et M. Nangaa, en présence de médiateurs de la SADC.

"On nous a appelés pour signer un engagement selon lequel nous allons nous comporter correctement avant, pendant et après le processus électoral", avait annoncé le candidat d'opposition Martin Fayulu, qui souhaitait que la Céni signe aussi.

Avant cette rencontre, un office oecuménique pour la paix a été célébré par les représentants des deux principales confessions de la RDC, la Conférence épiscopale catholique (Cenco) et l'Eglise du Christ du Congo (ECC, protestante).

M. Fayulu participait à la cérémonie, de même que le représentant de l'Union européenne (UE), le Belge Bart Ouvry, quelques heures avant son départ contraint. Il a été sommé jeudi par les autorités congolaises de quitter la RDC dans les 48 heures.

"Des inquiétudes planent encore sur nos têtes et la peur couve dans nos cœurs", a déclaré l'archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo. "La divergence d'idées n'est pas une raison pour mettre le feu au pays".

Le chef de l'ECC André Bokundowa a encouragé la Céni "à organiser les élections demain dimanche sur toute l'étendue de la République". Le scrutin a été reporté dans trois zones dont Beni-Butembo, victimes d'Ebola et de violences.

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