Cameroun: Paul Biya prend acte du retrait de la CAN-2019

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Le président camerounais a déclaré lundi dans son discours de fin d'année accepter la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de retirer l'organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) au Cameroun.

"Comme vous le savez, notre pays était engagé à accueillir le grand rendez-vous du football africain en 2019. La Confédération africaine de football, au regard de certaines données, a pensé qu’il fallait procéder à un glissement de date. Nous en avons pris acte", a dit M. Biya.

La CAF a retiré fin novembre l'organisation de l'édition 2019 au Cameroun, en raison de retards dans les travaux d'infrastructures et de la situation sécuritaire.

Le Cameroun a accepté depuis le 10 décembre devenir l'hôte de l'édition 2021 de la CAN de football, au détriment de la Côte d'Ivoire qui devra accueillir l'édition 2023.

Le chef de l'Etat camerounais a promis que son pays continuerait de se préparer pour abriter le championnat, et que "tous les investissements liés à l'organisation de la CAN seront réalisés".

Plus de 1.000 milliards de Francs CFA (plus de 1,5 milliard d'euros) ont été injectés dans la construction des infrastructures de la CAN, a appris l'AFP de sources concordantes.

Le président camerounais s'est également exprimé, lors de son discours, sur la situation sécuritaire du pays.

Paul Biya estime que la situation est "stabilisée" dans l'Extrême-Nord, région touchée par le groupe jihadiste Boko Haram.

Le président s'est montré plus inquiet pour les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, confrontées à un conflit armé entre séparatistes et armée camerounaise.

"Cette situation ne peut plus durer", dit-il, alors que les affrontements sont fréquents entre soldats déployés en nombre et ces séparatistes, constitués en groupes épars dans la forêt équatoriale.

Début décembre, Yaoundé a lancé un programme de désarmement dans toutes ses zones en conflit avec un "comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration" (CNDDR) pour les combattants.

"Si l'appel à déposer les armes que j'ai lancé aux entrepreneurs de guerre reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de les neutraliser", a lancé M. Biya.

Selon des sources concordantes, aux séparatistes se sont ajoutées des bandes armées de bandits et de pillards qui rackettent les populations et les entreprises.

L'armée camerounaise est elle aussi régulièrement accusée de violation des droits de l'homme.

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