Coup d'envoi du grand débat devant 600 maires

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Par Euronews
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Emmanuel Macron a officiellement lancé mardi le grand débat national en appelant à un dialogue sans "tabou" face à des maires inquiets qui ont témoigné des "fractures" françaises.

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Le gymnase normand de Grand Bourgtheroulde a affiché complet mardi après-midi. Emmanuel Macron y a réuni quelques 600 maires pour lancer le grand débat national organisé sur tout le territoire pour trouver des réponses à la crise des Gilets jaunes. Le président français a demandé aux élus une discussion "sans tabou" et précisé qu'il avait "tout son temps".

"Je voulais que l'échange d'aujourd'hui soit un échange libre, et donc je vous demande vraiment de me dire ce que vous avez sur le coeur et dans la tête et les propositions qui sont les vôtres aujourd'hui pour le pays", a déclaré en préambule Emmanuel Macron.

Des maires ont ensuite pris la parole, parfois émus ou mal à l'aise de s'exprimer pour la première fois devant le chef de l'Etat. Ils ont fait part des doléances reçues en mairie. Mobilité, fracture numérique, accès aux soins, taxe carbone, service publique... ils ont rendu compte des difficultés que connaît le monde rural.

La France est malade

"Je vais vous parler du fond du coeur. Je crois que la France a gravement malade et je crois qu'aujourd'hui elle est tellement malade qu'il va falloir un très bon médecin pour la soigner. J'ai tenu des cahiers de doléances et ce qui en est ressorti c'est une très grand misère", a raconté Jean-François Lemesle, maire de Cliponville, une commune de Seine-Maritime. 

A l'extérieur, une centaine de "gilets jaunes" s'étaient rassemblés après avoir réussi à contourner les barrages. Les forces de l'ordre ont fait deux fois usage de gaz lacrymogènes pour les contenir et deux hommes ont été interpellés. Pour Emmanuel Macron, cette crise est "une chance" pour "réagir plus fort" et continuer à réformer plus profondément.

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