Monaco: après des mois de doutes, Sidibé va "beaucoup mieux"

Le défenseur Djibril Sidibé, le 5 novembre 2018 à Monaco
Le défenseur Djibril Sidibé, le 5 novembre 2018 à Monaco Tous droits réservés VALERY HACHE
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"Ce n'était pas le vrai Djibril". Champion du monde avec les Bleus en juillet, Djibril Sidibé a été rattrapé par les blessures et les doutes, jusqu'à "dire stop" après une discussion avec son entraîneur à Monaco, Thierry Henry. Mais, il l'a assuré jeudi devant la presse: "Je vais beaucoup mieux."

"Je me suis posé beaucoup de questions", révèle le latéral droite, de retour à la compétition mercredi contre Nice (1-1) après deux mois d'absence.

"Je suis content de retrouver le terrain, mes coéquipiers, lance-t-il avec un sourire. Franchement, c'est un plaisir. Cela faisait longtemps. J'ai bataillé durant une longue période."

C'est un long tunnel que le joueur de 26 ans a traversé. Ses ennuis ont débuté le soir d'une large défaite à Paris (7-1), le 15 avril, avec une blessure à un genou qui a failli lui coûter sa place pour le Mondial. Depuis, il n'a jamais retrouvé ses meilleures sensations.

"Après la Coupe du monde, j'étais dans l'incertitude sur plusieurs points: ma situation personnelle, familiale et surtout ma santé, explique-t-il. Aujourd'hui, je suis fixé. Je vais beaucoup mieux et suis content d'être là."

Il ne joue qu'un seul match en Russie, celui avec le moins d'enjeu contre le Danemark (0-0), et regarde du banc l'avènement de son concurrent Benjamin Pavard.

Son spleen se prolonge en début de saison où il "enchaîne les prestations moyennes, voire très moyennes", "en étant très amoindri", dans une équipe à la dérive, qui plonge rapidement dans la zone de relégation.

- "Jambe très, très faible" -

C'est un entretien avec le nouvel entraîneur Thierry Henry, lors de sa nomination en octobre, qui va le remettre à l'endroit.

"Il a fallu attendre cette discussion pour dire stop, précise Sidibé. Je me suis posé beaucoup de questions. Cela ne passait plus, malgré mon état d'esprit. A un moment donné, quand tu n'es pas bon, il faut trancher. Je n'avais pas la force de me le dire."

Henry l'a donc "conseillé et poussé vers cette solution". "C'était la meilleure, et je l'en remercie, lance le défenseur. Parce que moi, je veux toujours être sur le terrain et me battre, même si c'est difficile."

"On a pris la décision de stopper pour me remettre en forme, avec l'aide de Bob (Tahri, préparateur physique), qui m'a beaucoup aidé, explique le joueur. J'avais une jambe très, très faible musculairement. Je compensais. J'avais des problèmes au genou, aux adducteurs, au mollet, au dos, aux fessiers. Je n'étais physiquement pas prêt à enchaîner les matches de très haut niveau."

-"Tous les feux sont verts"-

"J'étais tombé dans une sorte de gestion impossible à tenir, synthétise-t-il. J'avais besoin de me remettre à neuf. (Sur le terrain, ndlr) Ce n'était pas le vrai Djibril. Je relativisais en disant que ça allait dans certains domaines. Mais quand tu te dois d'avoir un niveau très élevé, tu ne peux pas. Maintenant, je me sens très bien."

Désormais "tous les feux sont verts", assure l'ancien Troyen. "Je suis prêt à m'investir à fond, dès samedi contre Strasbourg. Je n'ai aucune gêne, aucune appréhension."

Si l'objectif collectif, "le plus important", est de sauver le club, 19e de L1, Sidibé veut jouer un rôle. "Il faut que je fasse des matches au top, dit-il. On est dans une situation très critique. Mais avec les recrues, on va faire quelque chose de très intéressant. J'en suis convaincu. Elles apportent plus d'assurance et d'équilibre. Une justesse technique avec Fabregas."

Et quid d'un éventuel départ, tant souhaité l'été dernier? "Je n'ai pas joué, rétorque-t-il. Mon envie première n'est pas de partir (...). Si une bonne opportunité se présente, on verra, club et joueur ensemble. Mais la question ne se pose même pas."

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