Six Nations: l'Irlande favorite d'un match à trois

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Un nouvel invité à la fête: aux habituels favoris du Tournoi des Six nations, l'Angleterre et surtout l'Irlande, se greffe lors de l'édition 2019 qui débute vendredi, à moins de huit mois de la Coupe du monde, le pays de Galles en pleine confiance et qui bénéficie d'un calendrier favorable.

Le XV du Poireau surfe en effet sur une série de neuf victoires, une première depuis 1999 (10 succès), et s'est offert le scalp en novembre, en plus de l'Afrique du Sud (20-11), de l'Australie (9-6), battue pour la première fois depuis dix ans. Pour terminer l'année au troisième rang mondial.

En 2008, le Néo-Zélandais Warren Gatland débutait alors son long mandat de sélectionneur, offrant aux Gallois d'emblée un Grand Chelem, suivi d'un deuxième quatre ans plus tard. Puis d'une victoire finale "simple" dans le Tournoi-2013.

Depuis ? Rien, excepté des places d'honneur, dont une deuxième place l'an passé. S'ils gravissaient la dernière marche, les joueurs de Gatland lui offriraient une sortie en beauté sur le continent, avant un ultime défi mondial au Japon (20 septembre-2 novembre).

Son calendrier autorise le pays de Galles à croire en ses chances. Il recevra les Anglais et les Irlandais, pour des déplacements en Italie, en Ecosse, et en France dès vendredi prochain où, sans son arrière-buteur Leigh Halfpenny (forfait pour les 2 premières journées), il testera d'emblée ses ambitions.

Avant de conclure par la réception de l'Irlande. Cette dernière sera-t-elle en course pour un deuxième Grand Chelem d'affilée, ce que personne n'a réussi depuis le passage à six nations en 2000 ?

- L'Angleterre revancharde -

Les hommes de Joe Schmidt sont en tout cas les grands favoris à leur propre succession, deuxièmes mondiaux après avoir conclu leur exceptionnelle année 2018 par une première victoire sur leur sol contre les All Blacks (16-9).

Comme le pays de Galles, le XV du Trèfle a l'occasion de refermer sur une note glorieuse l'ère du Néo-Zélandais Joe Schmidt, qui l'a mené sur le toit de l'Europe depuis son arrivée fin 2013 (sacres dans le Tournoi en 2014 et 2015 avant le Grand Chelem l'an passé). En en faisant une machine à gagner pragmatique et aux lancements millimétrés, dirigée de main de maître par Jonathan Sexton, élu meilleur joueur du monde 2018.

L'ouvreur est lancé dans une course contre la montre pour recouvrer d'une blessure à temps afin d'affronter l'Angleterre à Dublin samedi prochain, un choc d'autant plus alléchant que les Anglais sont avides de revanche. Après avoir vu les Irlandais remporter l'an passé, à Twickenham et sans discussion (24-15), le Grand Chelem, lors d'une édition complètement manquée de leur côté (5e place).

- Retrouvailles au Japon -

Le XV de la Rose, qui a relevé la tête en novembre (victoire contre l'Afrique du Sud, court revers face à la Nouvelle-Zélande), est la dernière équipe à avoir fait chuter le XV du Trèfle sur ses terres dans le Tournoi (en 2013).

Il pourra compter, pour rééditer pareil exploit, sur le retour de son perforateur Billy Vunipola, absent sur blessure lors du Tournoi-2018 puis en novembre.

Les Anglais accueilleront ensuite le XV de France dans un "Crunch" dont l'intérêt sera renforcé par la perspective de retrouvailles au Japon (Ecossais et Irlandais croiseront également le fer en poules à la Coupe du monde).

Les Bleus sont, eux, en plein doute après avoir remporté en 2018 seulement trois victoires pour huit défaites, la dernière face aux Fidji (21-14), une première. Et leur calendrier (déplacements en Angleterre et Irlande) n'incite pas à l'optimisme.

Les Ecossais, troisièmes l'an passé, essaieront pour leur part de jouer à fond leur rôle de trublion dans une édition à trois réceptions, alors que l'Italie voudra éviter une quatrième Cuillère de bois consécutive.

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