Cet artiste portugais donne vie à des animaux en danger grâce à nos poubelles

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Par Guillaume Petit
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Après plus de 23 pays, Bordalo II pose ses valises à Paris, où deux de ses oeuvres sont visibles dans les rues de la capitale en plus d'une exposition, à mi-chemin entre le street-art classique et le militantisme écologique.

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Restes de jouets pour enfants, couvercles, morceaux de plastique et restes de pare-chocs de voiture... Voilà ce qui a servi à l'artiste portugais Bordalo pour donner à vie à ce castor et à bien d'autres animaux sur les murs... Voici aussi ce qui les tuera ces espèces en danger dans un futur proche et cette fois-ci bien réel.

Des matériaux recyclés, récupérés dans les rues ou les déchetteries, qui sont ensuite agencés et peints à la bombe pour être installés dans les rues de dizaines de villes à travers le monde. Car cet art de la rue a quelque chose de particulièrement engagé chez Bordalo II, qui se décrit lui-même volontiers comme un "activiste"...

Street-art engagé et écolo

Après avoir installé ses créations dans 23 pays différents, à 31 ans, Artur Bordalo (Bordalo II est son nom d'artiste en hommage à son ancêtre) pose ses valises à Paris. Deux de ses œuvres sont visibles dans les rues de la capitale, à mi chemin entre le street-art classique et le militantisme écologique

Le portugais présente également ses œuvres sous une forme plus traditionnelle. Une exposition nous renvoyant directement... à nos propres poubelles. "L'idée n'est pas de transformer ce qui vient de nos poubelles en quelque chose d'essentiellement beau. L'idée c'est de faire en sorte que les gens s'arrêtent et comprennent le message", explique Artur Bordalo. 

"En gros, nos habitudes de vie détruisent le monde qui nous entoure, et les animaux sont peut-être le moyen le plus facile de représenter cette nature en voie de destruction, parce qu'ils se rapprochent plus de l'homme qu'un arbre par exemple. Leurs yeux, leur nez, leur donnent des expressions qui nous émeuvent et qui représentent bien l'environnement".

Du lémurien au pélican, en passant par le renard, l'artiste portugais nous rappelle l’étendue de notre gaspillage et son impact sur l'environnement... avant qu'il ne soit trop tard.

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Half Panda #studiowork #bordaloii #trashart #panda

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