Le Venezuela au bord de la guerre civile ? L'avertissement de Nicolas Maduro

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Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
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L'ultimatum de la France et de six autres pays européens a pris fin, mais Nicolas Maduro n'en a cure. Le président vénézuélien a mis en garde Washington sur l'éventualité d'une guerre civile

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L'ultimatum de la France et de six autres pays européens a pris fin, mais Nicolas Maduro n'en a cure. Pris dans son face à face avec les Etats-Unis de Donald Trump qui a réaffirmé que l'envoi de l'armée américaine au Venezuela était une option, le président vénézuélien a mis en garde Washington. Il y aura du sang si Trump s'entête à vouloir le renverser avec, je cite, sa sale conspiration impérialiste."

Dans une interview au journaliste espagnol Jordi Evole pour la Sexta, Maduro s'est exprimé sur tous les fronts :

"Nous n'acceptons d'ultimatums de personnes. C'est comme si je disais à l'Union européenne : je vous donne 7 jours pour reconnaître la république de Catalogne et si vous ne le faites pas, nous allons prendre des mesures. Non les politiques internationales ne peuvent pas être basées sur des ultimatums, ça c'était l'ère des empires et des colonies."

Et à la question du journaliste "quelle est la probabilité pour que la situation au Venezuela tourne à la guerre civile ?", Maduro a répondu :

"Les gens ont déjà commencé à s'armer, à s'armer d'un point de vue professionnel, institutionnel et constitutionnel. Si vous voulez la paix, comme on dit, il faut préparer la guerre. J'aime le dire d'une autre manière, si vous voulez la paix, préparez vous à la défendre. Nous nous préparons donc à défendre notre droit à la paix."

Cette interview, Nicolas Maduro l'a donnée juste avant la fin de l'ultimatum des 7 pays européens qui lui demandaient d'organiser une élection présidentielle anticipée et de l'annoncer avant dimanche soir, minuit, sans quoi ils reconnaîtraient Juan Guaido comme président légitime du Venezuela. Jusqu'ici l'Union européenne, contrairement au parlement, n'a pas pris de position unanime.

Ce lundi matin, Ottawa doit accueillir une réunion de crise des ministres des affaires étrangères du groupe de Lima, qui regroupe le Canada et une dizaine de pays latino-américain.

Et les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils comptaient envoyer de l'aide humanitaire pour répondre à l'appel à l'aide de l'opposition.

Mais jusqu'ici Maduro refuse cette aide, un prétexte dit-il pour couvrir une intervention militaire américaine...

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