Les 5 dossiers qui empoisonnent les relations Paris-Rome

Les 5 dossiers qui empoisonnent les relations Paris-Rome
Par Olivier Peguy
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Entre la France et l'Italie, 5 sujets constituent des points de discorde, depuis des mois voire des années : l'accueil des migrants, la ligne TGV Lyon-Turin, le chantier naval de Saint-Nazaire, les ex-militants politiques et la crise des gilets jaunes.

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Entre la France et l'Italie, plusieurs sujets constituent des points de discorde, et ce depuis des mois voire des années. Tour d'horizon.

L'accueil des migrants

Rome s'indigne régulièrement de la reconduite à la frontière par la police française, de clandestins ayant débarqué en Italie et voulant s'installer en France.

Les tensions se font sentir dans les Alpes ou au point de passage de Vintimille sur la côte.

>> A Vintimille où la France renvoie les migrants, les Italiens furieux contre Macron

>> L'Italie dénonce les refoulements de migrants depuis la France

Ligne à grande vitesse Lyon - Turin

Le projet de liaison ferroviaire a été lancé au début des années 90. Mais il se heurte à l'opposition de certains riverains.

Et il y a désormais un désaccord au sein même de la coalition populiste au pouvoir à Rome.

De quoi brouiller la ligne de communication entre dirigeants français et italiens.

>> Italie : Lyon-Turin, la ligne ferroviaire de la discorde

Le sort du chantier naval de Saint-Nazaire

Après moult péripéties, le chantier naval de Saint-Nazaire a finalement été racheté par l'Italien Fincantieri. Sauf que Bruxelles vient de décider d'ouvrir une enquête pour examiner l'impact sur la concurrence. Cela suscite agacement, voire colère à Rome.

>> Le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri dans le viseur de l'UE

Les ex-activistes politiques

Depuis des années, Rome reproche à Paris d'héberger des anciens activistes d’extrême-gauche, condamnés en Italie pour des crimes commis dans les années 70 et 80. Pour la justice italienne, il s'agit de "terroristes".

Le sujet a été remis sur le tapis à l'occasion de l'extradition de Cesare Battisti le mois dernier.

REUTERS/Max Rossi
Cesare Battisti, à son arrivée à rome, le 14/01/2019REUTERS/Max Rossi

>> Battisti : entre Rome et Paris, les années de plomb en héritage

>> Affaire Cesare Battisti : la France, terre d'asile d'anciens terroristes italiens

Les gilets jaunes

Les récentes prises de positions de dirigeants italiens dans la crise des gilets jaunes en France ont été très mal perçues à Paris. Les autorités françaises digèrent très mal que des membres d'un gouvernement d'un pays de l’UE puissent encourager un mouvement de contestation chez un partenaire européen.

Le déplacement dans le Loiret du vice- Premier ministre italien Luigi di Maio pour rencontrer des "gilets jaunes" a été l'événement qui a mis le feu aux poudres.

Pour aller plus loin

>> En Italie, «le sentiment anti-français a atteint les milieux cultivés», article paru le 30/10/2018 sur le site Slate.fr.

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>> Paris rappelle son ambassadeur en Italie : revue de presse européenne publiée le 08/02/2019 sur le site Eurotopics.net

>> Diplomatie. La crise avec la France inquiète la presse italienne, article paru le 08/02/2019 sur le site Courrier International.

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