La gronde des syndicats italiens

La gronde des syndicats italiens
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

En Italie, les syndicats unis dans la rue samedi à Rome pour se faire entendre du gouvernement populiste. Emploi, retraite, lutte contre la pauverté : ils réclament des réformes ambitieuses.

PUBLICITÉ

"Le gouvernement doit changer de cap" : c'est le message scandé par des centaines de milliers de manifestants samedi dans les rues de Rome. Une mobilisation immense à l'appel des principaux syndicats italiens. Ils réclament un plan massif d'investissements publics et privés et des réformes plus ambitieuses que celles proposées par le gouvernement populiste.

Pour les syndicats, le plan d'investissements annoncé par le gouvernement est trop timide, sa réforme des retraites trop limitée et son "revenu de citoyenneté" une mesure hybride qui risque de nuire tant à la lutte contre la pauvreté qu'à celle pour l'emploi.

"Tant de sacrifices faits ces dernières années risquent de disparaître complètement. Nous sommes toujours dans les temps. Le gouvernement doit s'arrêter, appeler les partenaires sociaux, inverser la tendance négative que suit notre pays et se tourner vers l'avenir, l'avenir du travail" martèle Annamaria Furlan, à la tête de la CISL, la deuxième confédération syndicale italienne.

Dans le cortège, plusieurs délégations d'entrepreneurs, les principaux responsables du Parti démocrate et des délégations d'autres partis de gauche.

"Le risque c'est que notre pays prenne du retard. Deux trimestres de suite avec un signe négatif, c'est très inquiétant. L'aide ne suffit pas même si elle est importante, nous devons replacer l'emploi au centre de nos préoccupations, et je crois que c'est le message d'aujourd'hui : l'emploi comme priorité absolue" explique Roberto Speranza, député du Parti démocrate (centre-gauche).

D'une manière générale, les syndicats s'estiment snobés par le gouvernement populiste. Ils lui reprochent de prendre le temps de rencontrer les opposants d'un pays voisin, les gilets jaunes en France, et pas les opposants dans son propre pays, à savoir les syndicats.

avec AFP

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Des milliers d'agriculteurs italiens manifestent pour la protection du Made in Italy

Espagne : manifestations contre le surtourisme aux îles Canaries

Géorgie : 20 000 personnes contre la "loi russe"