La tentative de sécession de la Catalogne devant la justice

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Par Euronews
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La plus haute cour espagnole va juger à partir de mardi douze dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne d'octobre 2017, un procès retentissant qui polarise l'Espagne.

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Le président de la Catalogne, Quim Torra, a rendu visite samedi aux dirigeants indépendantistes accusés de tentative de sécession, en octobre 2017 et dont le procès s'ouvre mardi devant la Cour Suprême, à Madrid.

Ils seront douze à comparaître pour avoir, d'une manière ou d'une autre, participé à la proclamation de l'indépendance de la province.

Ce procès historique, retransmis en direct par la télévision nationale et pour lequel plus de 600 journalistes de 150 médias sont accrédités, devrait durer environ trois mois. Le verdict de la Cour Suprême pourrait se faire attendre jusqu'en juillet.

La principale figure de cette tentative de sécession, l'ancien président catalan Carles Puigdemont qui a fui en Belgique, sera le grand absent, l'Espagne ne jugeant pas en absence pour les délits graves.

Des peines allant jusqu'à 25 ans de prison ont été requises contre les douze accusés, responsables au moment des faits de l'exécutif régional catalan, du parlement régional ou des puissantes associations indépendantistes ANC et Omnium Cultural.

Neuf sont poursuivis pour rébellion, aggravée du délit de détournement de fonds pour six d'entre eux, et sont en détention provisoire, pour certains depuis plus d'un an. Les trois autres sont accusés de désobéissance et de détournement de fonds.

"Nous avons demandé au chef du gouvernement espagnol de faire preuve de courage, de bravoure, pour poursuivre le dialogue avec détermination, afin de résoudre le conflit politique entre nous", a commenté Quim Torra alors que les négociations entre les deux parties ont été rompues vendredi, chacune accusant l'autre d'en être responsable.

Les indépendantistes y voient une concession faite à la droite, qui accuse le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez de "trahison" parce qu'il discute avec les séparatistes.

La droite et l'extrême-droite ont, d'ailleurs, appelé à manifester dimanche à Madrid, pour protester contre ces échanges.

Une situation que suit à distance l'ex-président catalan Carles Puigdemont, qui s'est exilé en Belgique.

avec AFP

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