La Pologne n'est pas en Israël, Netanyahu défend son ministre

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Par Euronews
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Benjamin Netanyahu défend son ministre des Affaires étrangères qui a déclaré que les Polonais étaient antisémites. Varsovie réagit en refusant d'aller au sommet de Visegrad en Israël.

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Les drapeaux sont toujours là, mais la réunion n'aura pas lieu. Le sommet des pays d'Europe centrale prévu aujourd'hui en Israël a été annulé, la Pologne décidant de ne pas y participer. En cause, les accusations du tout nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, sur la collaboration des Polonais avec les Nazis.

De quoi refroidir le Premier ministre polonais : "Les paroles du ministre israélien des Affaires étrangères sont racistes et inacceptables... La Pologne est le pays qui a le plus souffert, avec les Juifs et les tziganes, pendant la seconde guerre mondiale. "

Les autres participants du sommet de Visegrad, la Hongrie, la Slovaquie et la République Tchèque, se rencontreront malgré tout en Israël, mais lors de discussions bilatérales.

"La Pologne a souhaité répondre à ces déclarations en annulant le sommet de Visegrad en Israël et nous la soutenons, a déclaré Miroslav Lajcak, chef de la diplomatie slovaque. Le sommet est donc repoussé au second semestre 2019. Pour nous c'est l'expression de la solidarité du groupe de Visegrad à Israël."

Le Premier ministre israélien qui avait nommé son chef de la diplomatie la veille des propos polémiques, a refusé de le désavouer, dénonçant au contraire sur la montée de l'antisémitisme.

"On assiste à un nouveau genre d'antisémitisme, a dit Benjamin Netanyahu_. Les efforts malveillants visent à diaboliser l’État juif privent le peuple juif - et seul le peuple juif - du droit à l’autodétermination dans notre patrie ancestrale. Nous devons le dire très clairement, l'antisionisme est la nouvelle forme d'antisémitisme. D'où que ça vienne."_

Selon Bruxelles, 85% des Juifs d'Europe sont de plus en plus inquiets. Les actes antisémites ont bondi de 74 % en France en 2018, par rapport à 2017. Les antisémites et les nostalgiques du nazisme sont décomplexés, à l'image de ces manifestants en Bulgarie, défilant avec des bâtons enflammés le 16 février dans les rues de Sofia.

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