Theresa May n'obtient pas de refonte du controversé "backstop", mais salue des "progrès" dans ses discussions avec l'UE pour organiser le Brexit.
PUBLICITÉL’entretien entre Theresa May et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker aura duré une heure et demi. Si à Bruxelles, la première ministre britannique n’a pas obtenu de refonte du controversé « filet de sécurité irlandais ou Backstop », elle a quand même salué des "progrès" dans ses discussions avec l'UE pour organiser le Brexit.
«J'ai eu une réunion constructive avec le président Juncker ce soir. J'ai demandé d’apporter des changements juridiquement nécessaires pour assurer que le "backstop" ne soit que temporaire. C'est essentiel si un accord doit être adopté par la Chambre des communes. Nous avons convenu de travailler de façon soutenue pour trouver une solution. Le temps presse, il est dans notre intérêt que lorsque le Royaume-Uni quitte l'UE, il le fasse de manière ordonnée», a dit Theresa May.
Il n'est pas question donc de "renégocier" l'accord de divorce, mais plutôt d'apporter des modifications" à la déclaration politique qui l'accompagnera. Peine perdue ont estimé des manifestants réunis devant le bâtiment de la Commission européenne. Déguisés en licorne, ils attendaient Theresa May, martelant que le compromis qu’elle cherche n’existe pas.