Six nations: le XV de France veut réapprendre à conclure

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Comment plier un match? Le XV de France cherche à retrouver la clé permettant de verrouiller le score après avoir laissé échapper la victoire à trois reprises depuis un an au Stade de France, qu'il retrouve samedi face à l'Ecosse lors de la 3e journée du Tournoi des six nations.

La raclée subie en Angleterre (44-8) lors de la précédente journée aura au moins épargné aux Bleus une fin de match sous tension qu'ils ne savent plus gérer: après l'Irlande en ouverture du Tournoi-2018 (15-13), l'Afrique du Sud en novembre (29-26) puis le pays de Galles (24-19), il y a trois semaines, ont renversé la vapeur à Saint-Denis.

Face au XV du Trèfle, ils avaient ouvert la porte au drop victorieux de Jonathan Sexton en ne captant pas un renvoi. Cet automne, ils s'étaient montrés incapables de conserver le ballon après une mêlée en leur faveur dans les 22 mètres adverses, permettant aux Springboks de remonter 80 mètres. Et face aux XV du Poireau, ils ont écarté inopportunément un ballon, au lieu de le garder au près, dont s'était finalement saisi l'ailier George North.

Par "manque de lucidité", selon le troisième ligne Arthur Iturria, pour qui chaque joueur doit "comprendre bien où on doit être au bon moment pour éviter de prendre des essais et performer".

Que la cause soit mentale, technique, physique, ou plus probablement englobe ces trois paramètres, les Bleus disent travailler pour arriver à garder la tête froide quand, au bout de près de 80 minutes, le palpitant est dans le rouge et les jambes sont lourdes.

- Scénarios -

Or, pour que des situations deviennent quasi innées sous forte pression et à haute intensité, il convient de les répéter, tel un comédien.

"On met des scénarios en place, qu'on peut retrouver en match: où on gagne de trois points, où perd, où on est sous pression. Et on essaie de s'en sortir de la meilleure des façons", explique Gaël Fickou.

En l’occurrence, les Bleus ont seulement dû, ces derniers mois, préserver un avantage au score.

Cette situation, ils l'ont par exemple travaillée, raconte Fickou, en partant du cas concret d'une touche en leur faveur devant leur en-but: "Il reste 30 secondes, il faut la garder, ne pas prendre de risques en l'envoyant au fond (de l'alignement) mais au premier sauteur" pour limiter le risque de se faire contrer par l'adversaire. "Puis faire tomber le maul rapidement, faire deux-trois rucks et taper en touche" pour que le match se termine, poursuit-il.

Un cas de figure qu'il n'ont cependant pas connu lors des trois revers en question. En revanche, la défaite face aux Gallois leur a appris, dit encore Fickou, que "s'il pleut, s'il y a du vent, qu'il reste deux minutes et qu'on récupère le ballon, on va éviter d'écarter les ballons et plutôt se resserrer sur les trois premiers avants".

"Garder le ballon, ralentir (le tempo), que le neuf (qui extrait le ballon du regroupement, NDLR) fasse semblant de discuter et sortir le ballon en touche" pour que le match se termine ajoute Fickou.

Mais toutes les répétitions générales ne vaudront jamais l'adrénaline des planches. Ou, en sport, les conditions particulières d'un match, reconnaît le centre: "On doit s'adapter aux contraintes du jeu, du score. Combien de temps il reste? Est-ce qu'il pleut? Ce sont des choses à prendre en compte dans ce sport, et ça, malheureusement, on ne peut jamais les prédire à l'avance."

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