Crise au Venezuela: début de la réunion du Groupe de Lima sur de prochaines actions

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Le Groupe de Lima, majoritairement hostile au président Nicolas Maduro, a entamé lundi à Bogota une réunion cruciale pour trouver une issue à la crise au Venezuela, à laquelle participent l'opposant Juan Guaido et le vice-président américain Mike Pence.

"Au sein du Groupe de Lima, nous luttons pour que cette solution soit de forme pacifique", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères du Pérou, Hugo de Zela, à l'ouverture de la rencontre.

"Nous avons réaffirmé à plusieurs reprises notre engagement envers la transition démocratique et le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Venezuela", a ajouté le chef de la diplomatie colombienne et hôte de la réunion, Carlos Holmes Trujillo.

Il a ajouté qu'avec l'appui du Groupe de Lima, certains pays, dont la Colombie ont "fait un effort important pour faciliter un corridor humanitaire afin d'apporter de l'aide internationale visant à alléger, même partiellement, la grave situation qui affecte les Vénézuéliens".

Mais le ministre a dénoncé que le gouvernement Maduro ait réagi par "l'usage de la force et des violations massives des droits humains", ce qu'il a jugé "inacceptable".

Hugo de Zela a ajouté: "Le moment est venu d'adopter davantage de mesures pour isoler le régime; des mesures plus claires qui amplifient la pression, et nous sommes disposés à assumer des positions plus catégoriques, à agir sur le plan politique, sur le plan financier".

Le chef du parlement vénézuélien Juan Guaido, qu'une cinquantaine de pays ont reconnu comme président intérimaire, a appelé ce week-end à "envisager toutes les éventualités" contre Nicolas Maduro, dont ses adversaires jugent la réélection frauduleuse.

Le Groupe de Lima, composé de 13 pays latino-américaines et du Canada, a été créé en 2017 pour promouvoir une issue à la crise dans laquelle s'enfonce l'ancienne puissance pétrolière vénézuélienne. Il n'a pas reconnu le deuxième mandat de Maduro, entamé le 10 janvier.

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