A Buenos Aires, Juan Guaido a de nouveau réclamé le départ du président vénézuélien Nicolas Maduro et a pointé du doigt l'action de Cuba, qui soutient le chef d'état au pouvoir.
Après sa tournée en Amérique du Sud, Juan Guaido prépare son retour. Autoproclamé président par intérim du Venezuela, le leader de l'opposition a été reçu comme un chef d'Etat dans plusieurs pays, notamment en Argentine.
A Buenos Aires, il a de nouveau réclamé le départ du président Nicolas Maduro et a pointé du doigt l'action de Cuba, qui soutient le chef d'état au pouvoir.
"S'il existe une forme d'ingérence au Venezuela, c'est celle de Cuba. C'est là-bas que des opérations de renseignements et d'espionnage se préparent. Je peux assurer, sans crainte de me tromper, que 80% des forces armées veulent un changement", a-t-il déclaré en conférence de presse.
Des propos sans preuve à l'appui mais Juan Guaido assure que le chef d'Etat contesté ne dispose plus du soutien sans équivoque de l'armée vénézuélienne.
Soutenu par une cinquantaine de pays, notamment les Etats-Unis, l'opposant de Maduro s'expose à une potentielle arrestation s'il rentre effectivement au pays ce lundi, ce qui risquerait de provoquer de vives réactions internationales.