Bruxelles célèbre le 450ème anniversaire de la mort de Bruegel l'Ancien, le maître de la Renaissance flamande.
PUBLICITÉAux Musées royaux des beaux-arts de Bruxelles, une scène apocalyptique se déroule : des créatures hybrides, mi hommes, mi animal s'affrontent.
Si vous regardez de plus près, parmi le chaos, vous trouverez des chiens couronnés et des anges guerriers jouant de la trompette.
Inspirée de l'Apocalypse, un passage de la Bible, la "Chute des anges rebelles" est l'une des œuvres les plus célèbres de Bruegel l'Ancien : l'archange Michel aidé d'anges chassent les anges rebelles du paradis.
Des visiteurs du monde entier viennent ici pour admirer les toiles du maître du XVIe siècle.
Cette année, la Belgique célèbre le 450e anniversaire de la mort du peintre flamand.
Bruegel est considéré comme le maître du réalisme, son travail contraste avec l'idéalisme des artistes italiens : "Les Italiens se seraient principalement concentrés sur la représentation idéale de l'humain, qui est bien entendu la création primordiale de la nature dans la pensée contemporaine, certainement décrite de cette façon. Bruegel s'intéresse à la nature sous un angle différent, aux hommes de toutes sortes, certainement aux personnes des classes inférieures, de la classe paysanne, de la vie populaire, qui n'était alors pas un sujet pour l'art, mais également à la nature au sens de la nature créatrice elle-même; par exemple, le climat, la météo, les conditions atmosphériques " explique Tine Meganck, chercheuse aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles.
Bruegel et Bruxelles, une histoire intimement liée. Le peintre a passé la majeure partie de sa vie dans la capitale belge, c'est là qu'il a été inhumé et qu'ont été peints une grande partie de ses tableaux. Les Musées royaux des beaux-arts de Bruxelles abrite la deuxième plus grande collection d'oeuvres de Bruegel, à découvrir ou redécouvrir cette année.
avec Associated Press