Christchurch : le vibrant message de la première ministre néo-zélandaise aux musulmans

Christchurch : le vibrant message de la première ministre néo-zélandaise aux musulmans
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Par Guillaume Petit
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Jacinda Ardern a averti qu'elle ne prononcera jamais le nom du terroriste australien, qui recherchait, entre autres, "la notoriété".

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Une marée multicolore de fleurs... pour un hommage unanime des habitants aux 50 victimes de l'attentat de Chirstchurch...

La ville s'apprête à accueillir les familles des victimes, venues du monde entier pour assister aux obsèques de leurs proches, décédés dans l'attaque de deux mosquées, vendredi dernier.

Au même moment... Vêtue de noire, la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern prononce un discours empreint d'émotion pour tous les musulmans devant les parlementaires :

"Ce vendredi au départ si tranquille est devenu l'un de nos jours les plus sombres pour notre pays. Mais pour les familles, c'était encore pire que ça. Pour eux, c'était un simple jour de prière, de pratique de leur religion et de leur foi. Une journée qui les a conduits à perdre leurs êtres les plus chers".

Une horreur "sans nom"

Devant le Parlement réuni en session spéciale, Jacinda Ardern a également déclaré que le suprémaciste blanc auteur du carnage de Christchurch, dans l'île du Sud, tomberait sous le coup de la loi la plus stricte.

Mais la cheffe du gouvernement a averti qu'elle ne prononcerait jamais le nom du terroriste australien, qui recherchait entre autres "la notoriété, a-t-elle affirmé.

Une horreur sans nom à laquelle la nation veut répondre par un message d'unité. "Ce jour a changé la face de notre nation parce que cela nous rend plus forts et plus déterminés à être unis dans le futur", a déclaréDame Patricia Reddy, gouverneur générale de la Nouvelle-Zélande, présente à Christchurch_. "Nous passerons plus de temps à faire en sorte que les minorités soient intégrés, quelque soient leurs croyances religieuses ou leurs origines"._

Rendre les armes

En Nouvelle-Zélande l'émotion reste immense.

Et alors que le gouvernement Ardern a annoncé un durcissement de la législation sur les armes, que le tueur a pu se procurer sans difficultés, certains habitants qui en possèdent ont commencé à répondre à l'appel des autorités pour les rendre.

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