Gilets jaunes : une enquête ouverte à Nice

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Tous droits réservés REUTERS/Eric Gaillard
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Par Anne-Lise Fantino
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Une femme de 73 ans a été grièvement blessée à l'issue d'une charge de la police.

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Les débordements d'ampleur, redoutés lors de l'acte 19 des gilets jaunes, n'auront pas eu lieu en France.

Ce nouveau samedi de mobilisation s'est globalement déroulé dans le calme, sur l'ensemble du territoire. Il aurait été suivi par près de 40 500 personnes dans l'hexagone, dont un peu plus de

5 000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur.

Les manifestations avaient été interdites dans des périmètres-clés, après les saccages de samedi dernier. L'exécutif avait renforcé l'arsenal sécuritaire, en faisant notamment appel aux militaires de l'opération Sentinelle.

À Nice, des heurts ont cependant éclaté, lorsque des manifestants ont tenté de pénétrer dans une zone où les rassemblements étaient prohibés. Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances dans lesquelles une femme a été grièvement blessée.

La police aurait chargé un groupe de personnes, parmi lesquelles se trouvait la septuagénaire, qui a heurté ensuite un poteau. La militante d'Attac, qui se trouverait dans un état stable, souffrirait de plusieurs fractures au crâne, selon sa famille, qui a décidé de porter plainte pour "violences volontaires en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable". Le parquet a ordonné la saisie des vidéos qui permettront de déterminer les causes des blessures de la manifestante.

À Paris, un policier a été victime d'un grave malaise cardiaque, survenu place de la République après la dispersion des gilets jaunes, en fin d’après-midi. L'homme se trouverait dans un état "très sérieux", selon la préfecture de police.

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a indiqué samedi soir que 233 personnes avaient été interpellées, dont 172 placées en garde à vue, dans toute la France, et 107 ont été verbalisées pour avoir tenté de prendre part à des rassemblements interdits.

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