Ils s'exprimeront pour la troisième fois sur cet accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne négocié par la Première ministre à Bruxelles.
Jamais le Brexit n'avait été aussi confus. Mercredi soir, les députés de la Chambre des communes ont voté huit fois non aux solutions de remplacement de l'accord négocié par Theresa May sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Pour les conservateurs, il faut voter très rapidement cette semaine l'accord négocié par la Première ministre.
"C'est essentiel de faire des efforts pour y parvenir et pour que la Chambre débatte de cela, estime Andrea Leadsom, la présidente conservatrice de la Chambre des communes. Nous ne voulons pas demander une autre extension du Brexit et devoir organiser des élections européennes."
Bruxelles ironise
Cette soirée de mercredi témoigne de l'incapacité des députés britanniques à se rassembler autour d'une seule proposition. A Bruxelles, la Commission européenne ironise la situation.
Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission européenne, s'est exprimé : "Nous avons compté huit non mercredi soir. Maintenant, il faut un oui pour aller de l'avant."
Les milieux d'affaires en colère
Face au blocage politique à Westminster, les milieux d'affaires sont furieux. Un ras-le-bol exprimé lors de la conférence annuelle des Chambres de commerce britanniques.
"Nous voulons dire à Westminster que nous sommes frustrés, nous sommes en colère. Vous avez abandonné les entreprises britanniques, a clamé Adam Marshall, le directeur des chambres de commerce britanniques. Mais nous devons clairement dire à nos représentants qu'ils ne peuvent pas se bercer d'illusions. Tous doivent commencer à prendre des décisions, aussi difficiles soient-elles personnellement et politiquement."
L'accord de May présenté vendredi à la Chambre des communes
Des députés qui pourront se prononcer très bientôt. Le speaker de la Chambre des communes l'a accepté puis annoncé : l'accord négocié par Theresa May, sera de nouveau présenté ce vendredi. S'il est voté, la Première ministre a promis qu'elle démissionnerait.