Au moins sept personnes ont été tuées en marge des manifestations qui se sont tenues tout au long de ce week-end, et qui se poursuivaient ce lundi.
Au Soudan, les armes ont à nouveau parlé pour museler la contestation qui a soulevé Khartoum, et d'autres villes du pays, tout au long de ce week-end.
Plus de 10 000 manifestants se sont réunis devant le quartier général de l'armée, pour tenter de rallier les troupes à leur cause : demander le départ du président Omar el -Béchir, au pouvoir depuis trois décennies, et l'instauration d'une période de transition.
Le bilan s'élève à au moins sept morts : six dans la capitale soudanaise et un dans l'Etat du Darfour.
Mais au cours de ces derniers mois, la répression aurait fait une soixantaine de victimes, selon l’organisation Physician for Human Rights (PHR).
D'après le ministère de l'Intérieur, près de 2 500 personnes ont été arrêtées en marge des rassemblements, qui se poursuivaient ce lundi.