Un huitième vendredi de contestation, marqué par des heurts avec les forces de l'ordre.
Ce huitième vendredi de contestation en Algérie a été émaillé par des tensions avec les forces de l'ordre, qui n'ont cessé de croître ces derniers jours, selon des témoignages.
La police a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau, pour tenter de disperser la foule venue en nombre dans les rues d'Alger.
Signe de ce durcissement : pour la première fois, l'accès à l'épicentre de la contestation, le parvis de la grande Poste, a été interdit pendant plusieurs heures.
Après avoir obtenu la démission du chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika, il y a une dizaine de jours, les manifestants réclament désormais la chute du régime, qui passe selon eux par le départ du président par intérim, Abdelkader Bensalah, et par une éviction des fidèles toujours en poste au sommet de l'Etat.