Le nouveau bilan des attentats de dimanche au Sri Lanka fait état de 290 tués et 500 blessés. Treize suspects ont été interpellés et un couvre-feu est décrété.
Selon un nouveau bilan, les attentats de dimanche au Sri Lanka ont fait 290 morts et 500 blessés.
Les autorités indiquent par ailleurs avoir désamorcé dimanche soir une bombe artisanale retrouvée à proximité de l'aéroport de Colombo et arrêté treize suspects.
Un couvre-feu a été décrété et les réseaux sociaux sont temporairement bloqués.
Ranil Wicramasinghe, Premier ministre du Sri Lanka : "D'abord et avant tout, nous devons veiller à ce que le terrorisme ne relève pas la tête au Sri Lanka. Nous ne pouvons le permettre et nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires pour contenir et anéantir le terrorisme dans ce pays."
Six explosions très rapprochées sont survenues dans la matinée de dimanche puis deux plusieurs heures après.
Des bombes ont explosé dans quatre hôtels de Colombo.
Trois églises ont également été visées au moment où se déroulait la messe de Pâques.
Selon les témoins, des kamikazes sont à l'origine d'au moins deux des déflagrations.
Malcom Ranjith est l'archevêque de Colombo.
Malcom Ranjith, archevêque de Colombo : "Je demande au gouvernement de mener une enquête tout à fait impartiale et solide afin de d'identifier et punir les responsables."
Au moins 35 étrangers, dont des Américains, des Britanniques et des Chinois, figurent parmi les victimes.
Ce sont les attaques terroristes les plus meurtrière qu'ait connu le pays depuis la fin de la guerre civile en 2009.
Ces dernières années, les actes de violence ou d'intimidations contre la communauté chrétienne du Sri Lanka sont réguliers mais jamais rien de tel n'avait eu lieu.
Les chrétiens représentent environ 7 % de la population du Sri Lanka : 70 % sont bouddhistes, 12% hindouistes et 10 % musulmans.
L'an dernier des tensions et des émeutes visant les musulmans avant conduit les autorités à décrété 12 jours d'état d'urgence.