Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Algérie : 10ème vendredi de contestation

Algérie : 10ème vendredi de contestation
Tous droits réservés 
Par Olivier Peguy
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Cette journée de manifestations intervient au terme d'une semaine marquée par plusieurs arrestations d'hommes d'affaires.

PUBLICITÉ

Pour le dixième vendredi d'affilée, les Algériens se sont rassemblés en masse dans les grandes villes du pays.

A Alger, le point de ralliement, c'est toujours la Grande Poste dans le centre-ville. Et de toute part, les manifestants affluent, pour dire, une nouvelle fois, aux dirigeants de quitter le pouvoir.

Pour les contestataires, ceux qui contrôlent le pays aujourd'hui sont les purs produits du système Bouteflika, en place depuis 20 ans.

La destitution d'Abdelaziz Bouteflika au début du mois, la transition mise en place depuis, la perspective d'une présidentielle en juillet, tout cela ne satisfait pas les manifestants. Ce qu'ils veulent, c'est en finir avec tout ce système mêlant corruption et népotisme.

Quand la justice s'en mêle

Cette nouvelle journée de mobilisation intervient au terme d'une semaine marquée par le placement en détention de plusieurs riches hommes d'affaires. Il y a eu notamment l'incarcération en début de semaine de trois frères Kouninef, famille propriétaire d'un géant privé du BTP algérien, bénéficiaires de gigantesques contrats publics.

La justice semble vouloir faire la lumière sur l'origine de leur richesse, et déterminer s'il y a eu corruption et trafic d'influence, comme le pense de nombreux manifestants.

- avec agences -

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

La mobilisation se poursuit en Algérie pour faire tomber le système

Algérie : une nouvelle audition

Hongrie : nouvelle manifestation pour réclamer la démission de Viktor Orbán