Pékin défend son projet des "nouvelles routes de la soie"

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Par Euronews
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Deux après un premier sommet des routes de la soie, Pékin est à nouveau à l’offensive pour promouvoir son une initiative visant à construire des infrastructures en Asie, en Afrique mais aussi en Europe.

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Deux après un premier sommet des routes de la soie, Pékin est à nouveau à l’offensive pour promouvoir son une initiative visant à construire des infrastructures en Asie, en Afrique mais aussi en Europe. Parmi les 37 dirigeants de pays présents, Giuseppe Conte. L’Italie est le premier pays du G7 à adhérer au projet . Xi Jinping a lui tenté de rassurer.

Xi Jinping, Président de la Chine, affirme : 

"Nous continuerons à maintenir les principes de réalisation d’une croissance partagée à travers le dialogue et la collaboration, en promouvant l’égalité dans la consultation et le partage des responsabilités, pour parvenir à des intérêts mutuels. Nous invitons tous les pays intéressés par le projet des nouvelles routes de la soie à y participer. La Chine a toujours encouragé l’ouverture, l’honnêteté et le développement vert, et nous nous opposons au protectionnisme. Nous ferons de notre mieux pour construire de nouvelles routes de la soie propres, convenables et écologiques"

En défendant ce projet de mondialisation à la chinoise, Vladimir Poutine n’a pas manqué d’égratigner Washington.

Le président russe déclare : "Personne ne veut de restrictions. Personne ne veut de guerres commerciales. A l’exception peut-être de ceux qui ont entamé ce processus. Une majorité écrasante est certaine que toutes ces restrictions sont nocives au développement de l’économie mondiale."

Empêtrée depuis l’an dernier dans une guerre commerciale avec les Etats-Unis, la Chine cherche à endosser le rôle de leader de la coopération multilatérale. Plus de 60 milliards d’euros d’accord ont été signés durant ce sommet pékinois.

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