"Pourquoi vous ne démissionnez pas ?" Theresa May invectivée après l'échec aux élections locales

"Pourquoi vous ne démissionnez pas ?" Theresa May invectivée après l'échec aux élections locales
Par Laurence Alexandrowicz
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"Pourquoi vous ne démissionnez pas ?" Theresa May est invectivée après l'échec aux élections locales en Angleterre et Irlande du Nord. Les conservateurs perdent plus de 500 sièges, mais les travaillistes aussi sont sévèrement punis dans les urnes, après le fiasco du Brexit.

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Theresa May applaudie lors de son arrivée pour sa conférence, mais pas pour longtemps. La Première ministre britannique réagissait aux résultats d'élections locales catastrophiques pour son parti quand soudain, un homme l'invective.

"Pourquoi vous ne démissionnez pas ?", crie l'homme âgé, avant d'être mis dehors par le service d'ordre. Beaucoup de députés tories ont le même souhait.

Les conservateurs ont perdu un peu plus tôt plus de 500 sièges lors d'un scrutin jeudi en Angleterre et en Irlande du Nord.

"Notre parti vit des moments difficiles actuellement, reconnaît la Première ministre. Et le résultat de ces élections en sont le symptôme. Nous avons le privilège de diriger notre parti à un moment historique. Mais je pense qu'il y a un message simple des électeurs à la fois à nous et au parti travailliste. Continuez à avancer et à mettre en oeuvre le Brexit."

Une claque aussi pour le Labour 

Car le Labour, le parti travailliste, n'est pas plus apprécié par les électeurs. Le parti perdait environ 70 sièges et le contrôle de trois autorités locales, à la moitié du dépouillement. Son leader, Jeremy Corbyn, tente de trouver une explication :

"Il y a des facteurs locaux pour expliquer ce résultat, mais aussi certains sont mécontents de nos attitudes vis à vis de l'Union européenne. Nous sommes le seul parti qui cherche à interpeller les gens même s'ils ont voté en 2016, et notre politique c'est aussi de défendre les emplois et les conditions de travail dans ce pays, c'est une mission importante."

Les petits partis tirent leur épingle du jeu

Ceux qui profitent de cette situation, ce sont les libéraux-démocrates, qui y voient un tremplin pour les élections européennes du 23 mai. ils seront alors en compétition avec de nouveaux partis, comme le Parti du Brexit, mené par l'europhobe Nigel Farage, donné favori. Le parti Change UK, composé d'anciens travaillistes et conservateurs, suscite aussi un certain engouement.

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