Quel candidat pour l'exécutif européen ?

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Par Euronews
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Ils sont quatre candidats, trois hommes et une femme, à avoir débattu à Florence ce jeudi sur l’avenir de l’exécutif européen.

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Qui pour succéder à Jean-Claude Juncker, à la tête de la Commission européenne ? Ils sont quatre candidats, trois hommes et une femme, à avoir débattu à Florence ce jeudi sur l’avenir de l’exécutif européen.

 Pour Manfred Weber, chef du Parti populaire européen, formation de droite, une police judiciaire doit être créée à l’échelle de l’UE :

"C'est un défi commun de garantir la sécurité, c'est pourquoi je suis pour la création d'une sorte de FBI pour l'Union européenne, avec ses propres prérogatives pour enquêter à l'intérieur de l'UE."

 Pour les centristes, c’est la gestion des crises par les instances européennes qui doit être repensée :

"Nous devrions inviter les membres du Conseil européen à nous dire pourquoi ils ne sont pas capables de réformer le système d'asile en Europe parce que nous faisons face à une vraie crise", a réagi Guy Verhofstadt, candidat de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe.

 Autre thème abordé lors de ce débat : la question de la fiscalité des grandes entreprises, pointée du doigt par les socialistes :

"Il est insupportable que les grandes entreprises réalisent des milliards de bénéfices en Europe et ne paient pas d'impôts. Nous devons changer cela immédiatement", a commenté Frans Timmermans du Parti socialiste européen.

 Pour la candidate écologiste, l'Europe doit montrer l'exemple en matière de respect de l'environnement et répondre aux attentes de ceux qui participent aux différentes marches pour le climat :

"Les jeunes vont dans la rue par milliers, à Rome, dans toute l'Italie, dans toute l'Europe, dans le monde entier, parce qu'ils veulent vivre décemment sur cette planète", a déclaré Ska Keller, candiate du Parti vert européen.

**Elena Cavallone, euronews : **

"Ces élections pourraient aboutir à un Parlement européen très divisé, ainsi qu’à une montée des partis eurosceptiques. Dans ce cas, les alliances traditionnelles pourraient ne pas suffire à trouver une majorité et le choix du prochain président de la Commission européenne pourrait nécessiter alors des compromis avec de nouvelles forces politiques".

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