Quelques semaines après les attentats du 21 avril, les musulmans du Sri Lanka craignent des violences à leur encontre, alors que le Ramadan débute le 7 mai.
Encore secouées par les attentats du 21 avril, les autorités sri lankaises sont sur le qui-vive.
En ce début de Ramadan, des centaines de policiers ont été déployés près des mosquées.
Sur cette île de 22 millions d'habitants, majoritairement bouddhistes, 10% sont musulmans. Ils craignent des violences à leur encontre.
"Nous poursuivrons notre jeûne comme d'habitude, mais nous n'allons pas avoir un grand fête." assure une habitante de Colombo
Dans la ville balnéaire de Negombo, meurtrie par les attentat, des affrontements entre chrétiens et musulmans ont déjà eu lieu il y a quelques jours.
L'église catholique s'est jointe à plusieurs religieux musulmans pour appeler au calme et à la paix. Le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo a demandé à ses frères et sœurs catholiques "de ne pas lever la main contre nos frères et sœurs musulmans."
Si des mesures de sécurité strictes, ont été imposées depuis les attentats, certaines femmes musulmanes ont renoncé au port du voile par peur des représailles.