Ligue 1: Lyon presque en Ligue des champions, Marseille nulle part

Ligue 1: Lyon presque en Ligue des champions, Marseille nulle part
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Lyon n'est plus qu'à une victoire de la Ligue des champions après avoir corrigé au Vélodrome Marseille (3-0), claquant sèchement la porte au nez de son grand rival, dimanche pour la 36e journée de Ligue 1.

Avec quatre longueurs d'avance sur Saint-Étienne, l'OL touche au but, grâce au doublé de Maxwel Cornet (25, 86) et au but de Moussa Dembele (84), qui valident la supériorité de l'Olympique lyonnais.

En revanche l'OM touche le fond. Après cette fessée monumentale, il reste 6e et n'a plus aucune possibilité de rattraper les Verts, sept points devant. Cette fois les mathématiques chères à Rudi Garcia sont formelles: le club phocéen ne disputera même pas la Ligue Europa, un terrible coup d'arrêt à l'"OM champion project" du propriétaire américain Frank McCourt.

Le président Jacques-Henri Eyraud a annoncé "des changements importants" cet été, et il semble difficile pour l'entraîneur Rudi Garcia de se relever d'un tel échec.

Son équipe a perdu l'Europe bien avant cette treizième défaite de la saison en L1, mais celle-ci est particulièrement douloureuse. Elle survient face à son grand rival, qui peut encore ricaner, et elle rappelle que sous sa gestion, l'OM n'arrive décidément pas à battre les "gros".

- Lopes infranchissable -

Sur le banc lyonnais, Bruno Génésio a lui déjà annoncé son départ, mais il devrait laisser son club en bonne position.

Son équipe mérite sa victoire, elle n'a été secouée par l'OM que dans les vingt premières minutes de la seconde période, après l'entrée de Florian Thauvin à la pause.

Mais les Marseillais se sont heurtés à un Anthony Lopès infranchissable. Le gardien lyonnais est imbattable également dans le jeu d'acteur. Il s'est souvent roulé par terre de douleur, faisant enrager le Vélodrome.

Le carton rouge de Duje Caleta-Car, pour une faute en dernier défenseur sur Martin Terrier (67) a mis fin à cette bonne période de l'OM.

Sur l'ensemble du match, l'OL a mieux tenu le ballon, mais l'OM a eu des fulgurances, comme ce coup d'accélérateur collectif qui aboutit à une reprise de Lucas Ocampos boxée par Lopes (17), déjà chaud.

Lyon construisait mieux, un ton au dessus, et ouvre le score par Maxwel Cornet. L'attaquant ivoirien a eu de la réussite, en bénéficiant d'un contre favorable après une frappe d'Houssem Aouar, mais il a eu la hargne de gagner son duel avec Boubacar Kamara avant de tromper Steve Mandanda.

- Cordons de CRS -

L'OM dans les cordes, Memphis Depay a manqué deux fois le K.-O. après avoir chaque fois semé un Kamara à la rue (29, 41).

A la mi-temps, Rudi Garcia a fait rentrer Thauvin, absent sur blessure depuis deux matches, à la place d'un Nemanja Radonjic transparent.

L'ailier a offert tout de suite deux occasions à Balotelli (48, 49), la deuxième après une frappe d'Hiroki Sakai contrée par Lopes.

Puis survint un tir de Luiz Gustavo (58) et une action à quatre frappes, toutes sorties par un Lopes en feu ou la défense lyonnaise (61).

A onze contre dix, Dembelé d'un enroulé et Cornet en solitaire ont cloué l'OM, faisant exploser de rage le stade.

PUBLICITÉ

Eyraud craignait des débordements et avait appelé à "l'union sacrée". La fin de match a été chaude, le virage Nord menaçant d'envahir la pelouse. Des cordons de CRS en bas de chaque virage ont sécurisé la fin de la rencontre, avec quelques lacrymos.

Quelques pétards ont aussi explosé après le deuxième but, mais la colère des supporters du Vélodrome s'est surtout exprimée dans les appels à la démission de la direction et de Garcia, et par banderoles brandies avant le coup d'envoi.

Le projet McCourt-Eyraud, raillé par le Commando Ultra, a été rebaptisé en "Tisane project", "Naufrage project", "Faillite project", "Mensonge project", "Fiasco project", "Catastrophe project", "Aseptisation project" ou encore "Arrogant project", entre autres.

Dans la virage Sud, "vous n'avez ni les épaules ni les couilles de porter notre maillot, cassez-vous", ont écrit les Fanatics en début de match. Mais leurs joueurs n'avaient surtout pas le talent. Il va falloir reconstruire.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Chants homophobes dans les stades : nouvelle interruption lors du match Nice-Marseille

Mario Balotelli enfin à l'Olympique de Marseille

Europa League : Marseille a manqué l'exploit