Le PDG de l'IndyCar aimerait "faire plus avec l'Europe occidentale"

Le PDG de l'IndyCar Mark Miles, le 6 mai 2019 à Paris
Le PDG de l'IndyCar Mark Miles, le 6 mai 2019 à Paris Tous droits réservés JOEL SAGET
Tous droits réservés JOEL SAGET
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

"Nous aimerions faire plus avec l'Europe occidentale", clame le PDG de l'IndyCar Mark Miles dans un entretien à l'AFP avant les 500 miles d'Indianapolis, dont le départ sera donné dimanche à 12h45 locales (18h45 françaises/16h45 GMT).

Q: L'Espagnol Fernando Alonso, double champion du monde de F1, devait être l'attraction de cette 103e édition mais ne s'est pas qualifié pour la course. Est-ce une déception pour vous ?

R: "C'est très décevant car le monde entier est plus attentif si Fernando Alonso court les 500 miles. Mais ça l'est probablement plus encore pour lui que pour nous. Cela montre en tout cas que vous ne pouvez pas juste arriver ici et être compétitif, alors que sa première participation en 2017 avait donné l'impression que c'était presque facile. Nous ne savons pas encore quels sont ses plans pour le futur mais il sera toujours le bienvenu."

Q: Outre Alonso, l'IndyCar semble s'ouvrir à l'Europe...

R: "Près de la moitié de nos pilotes ne sont pas Américains et plus encore arrivent, des Suédois (Marcus Ericsson et Felix Rosenqvist, ndlr) par exemple cette année. En nous faisant connaître dans le monde entier, je m'attends à voir plus de pilotes et d'équipes étrangers, plus de couverture médiatique et d'audience pour nos diffuseurs, peut-être même des sponsors internationaux intéressés par le marché américain. Pour l'instant, ce sont surtout des Japonais. Nous aimerions faire plus avec l'Europe occidentale."

Q: Vous avez d'ailleurs voyagé en Europe début mai. Pour quelle raison ?

R: "Nous avons décidé de commercialiser nous-mêmes nos droits de diffusion pays par pays, à l'exception d'un peu de +streaming+, afin de mieux nous implanter sur les marchés européens. Le but de ce voyage est de s'assurer que nous connaissons tous ceux qui touchent au produit ainsi que leurs besoins. Il faut comprendre comment ils nous diffusent, comment on peut améliorer ça, l'adapter aux différences culturelles."

Q: Quels pays visez-vous particulièrement ?

R: "Le Royaume-Uni car nous avons une histoire commune. La France qui a des pilotes qui comptent (Simon Pagenaud, qui s'élancera en pole position dimanche, et Sébastien Bourdais, 7e sur la grille de départ, ndlr). L'Espagne, qui a déjà la F1 et le MotoGP. Le reste de notre croissance à l'international se fait en Amérique latine, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon."

Q: Pas en Chine ?

R: "L'exposition médiatique est faible mais nous discutons beaucoup avec des partenaires en Chine. Je serais surpris si d'ici un an et quelque nous n'annoncions pas un partenariat significatif pour y accroître notre présence. Probablement pas l'organisation d'une course mais plutôt d'un circuit parallèle, un genre d'IndyCar Chine, qui contribue à promouvoir le sport mécanique."

Q: Peut-on envisager un retour des courses hors Amérique du Nord ?

R: "Oui, mais probablement pas en Europe car notre modèle économique est basé sur l'Amérique du Nord. Nous pensons commencer le Championnat plus tôt, en février plutôt qu'en mars, avec quelques courses à l'international. On reviendrait ensuite en Amérique du Nord jusqu'à la finale. Ca ferait beaucoup de sens. Et vu la période, il faudrait aller dans l'hémisphère sud, le Moyen-Orient, l'Amérique du Sud, le sud de la Chine éventuellement. Les discussions ne s'arrêtent pas. Le Brésil serait le plus évident. Si leur économie repart, je m'attends à y retourner rapidement."

Q: La Formule 1 est passée sous pavillon américain en 2017 et veut mieux s'implanter dans le pays. Qu'en pensez-vous ?

R: "Ca ne m'inquiète pas du tout. Nous voulons que la F1 et la NASCAR aient du succès aux Etats-Unis. Ca porte le secteur et attire plus de fans: de nombreuses études montrent qu'aux Etats-Unis, un fan de F1 est un fan d'IndyCar, pareil pour la NASCAR. Donc je pense que c'est plutôt une collaboration. Je ne dirais peut-être pas la même chose s'ils venaient s'installer ici mais ça n'est pas le cas. Ils ont même quelques difficultés à organiser les trois courses dont ils parlaient initialement, donc ça ne sera pas une présence continue."

Propos recueillis par Raphaëlle PELTIER.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium