Bayonne en Top 14 au bout du suspense, première occasion ratée pour Brive

Bayonne en Top 14 au bout du suspense, première occasion ratée pour Brive
Par AFP
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Une pénalité de l'Argentin Martin Bustos Moyano après la sirène a renvoyé Bayonne en Top 14 aux dépens de Brive (21-19), à l'issue de la plus indécise des finales de Pro D2, dimanche à Pau.

Brive aura une seconde chance d'accéder à l'élite par le biais du barrage d'accession/relégation qu'il disputera à domicile dimanche prochain contre Grenoble, 13e du Top 14.

Et Bustos Moyano, sous des "Argentina, Argentina" tombant des tribunes du stade du Hameau, a dégainé avec sang-froid pour libérer l'Aviron, sous tension un quart d'heure avant quand le CAB avait creusé pour la première fois l'écart (19-15).

"C'est l'une des plus fortes émotions de ma carrière", a reconnu le héros du jour. "Je la prends (la pénalité) comme toutes les autres car si tu changes quelque chose, tu commences à réfléchir, ça devient très dur".

Deux ans après avoir quitté l'élite, c'est une surprise de voir l'Aviron y retourner. Surtout qu'il n'avait pas les faveurs des pronostics face aux Corréziens, premiers de la saison régulière, mais moins mordants dans cette finale qu'ils n'ont jamais vraiment maitrisée, notamment en mêlée et dans l'occupation.

- "Le destin est avec nous" -

Indisciplinés, et en difficulté pendant un gros quart d'heure avant la pause, les hommes de Jeremy Davidson ont pensé avoir fait le plus dur en inscrivant le seul essai du match par Galala (13-12, 50) sur l'un de leurs rares temps forts.

"C'est cruel, très cruel", a réagi le technicien irlandais. "On a campé chez eux, on n'était pas loin de la ligne, mais on fait trois fautes d'affilée et c'est Bayonne qui monte. J'avais pourtant dit aux joueurs que c'est l'équipe qui en fait le moins qui gagne en finale".

Mais cela n'a pas été suffisant pour décramponner des Basques qui n'ont jamais paniqué, ont fini plus fort jusqu'à obtenir deux pénalités quasiment cadeau pour leur gâchette argentine.

"Je n'oublie pas que depuis deux semaines, le destin est avec nous. On a eu un petit coup de pouce mais on l'a provoqué, a rappelé leur manager Yannick Bru, louant "l'état d'esprit" de ses hommes notamment "quand Brive a fait rentrer la +Panzerdivision+ et prend l'ascendant. Sur le bord, je me dis que ça va être très dur".

Le plus dur, en fait, commence désormais pour le club des bords de Nive, repris il y a un an par le président Philippe Tayeb et Bru, liés d'amitié depuis 20 ans: comment éviter de vivre une saison comme celle de Perpignan, ce promu qui a vécu un cauchemar (24 défaites en 26 matches)?

- Brive est prêt en coulisses -

"Agen se maintient bien depuis trois ans, pourquoi pas nous...", avait coupé cette semaine le co-entraîneur Joël Rey.

Il y a un an, on ne parlait pas de montée, davantage de restructuration, faute d'une enveloppe suffisante pour recruter à tout-va. Sauf que l'amalgame a pris entre anciens et le vivier bayonnais qui a saisi sa chance, à l'image des Ordas, Héguy ou Duhau, titulaires en finale à 21 ans.

Au final, 48 joueurs ont pris part à l'aventure cette saison, un management accepté par l'intégralité de l'effectif. "A court terme, c'est peut-être un handicap mais à long terme, je suis sûr que cette rotation finira par payer", disait Bru en octobre. Bien vu.

Troisième budget de la division (11 M EUR), l'Aviron table sur une enveloppe de 16 à 17 millions d'euros pour son retour dans l'élite, "un budget nécessaire et indispensable la première année mais pas suffisant" à long terme, pense le président Tayeb qui va s'atteler dès lundi au recrutement de huit nouveaux joueurs.

Du côté des vaincus, prêts en coulisses et déterminés pour imiter leurs bourreaux du jour, il va falloir se remettre de cet échec. Ca tombe bien, dans une semaine, ils mettront leur invincibilité à domicile cette saison en Pro D2 dans la balance pour toucher enfin leur rêve face aux Grenoblois.

"A la maison avec notre public, nos familles sur place, ce sera plus simple qu'à quatre heures de route", a précisé son talonneur François Da Ros.

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