Yémen: le chef de l'ONU rejette des critiques du président Hadi

Yémen: le chef de l'ONU rejette des critiques du président Hadi
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a assuré que son organisation agissait comme un "médiateur impartial" au Yémen, après des critiques du président Abd Rabbo Mansour Hadi contre l'envoyé spécial onusien dans ce pays en guerre, selon une lettre obtenue dimanche.

Tout en soulignant que l'envoyé spécial Martin Griffiths et lui-même prenaient "très au sérieux" les "inquiétudes légitimes" du gouvernement yéménite, M. Guterres a opposé une fin de non-recevoir à une lettre la semaine dernière de M. Hadi. Ce dernier y accusait le médiateur de l'ONU de prendre le parti des rebelles Houthis.

"Les Nations unies restent fermement engagées à servir de médiateur impartial et de confiance dans le processus de paix", a écrit M. Guterres, en affirmant également "compter sur les parties pour rester engagées".

Dans sa lettre, le président yéménite avait notamment accusé M. Griffiths de permettre aux rebelles de rester dans la ville de Hodeida (ouest) et dans son port, contrairement à ce que prévoit un accord conclu en décembre sous l'égide de l'ONU en Suède.

Les Nations unies avaient fait état le 14 mai du retrait des Houthis du port de Hodeida et de deux autres ports proches, mais des responsables gouvernementaux avaient dénoncé une "manipulation", accusant les rebelles d'en remettre le contrôle à des garde-côtes qui leur sont favorables.

Dans son courrier daté du 23 mai, M. Guterres a assuré que l'ONU n'épargnerait aucun effort pour "maintenir une position impartiale" et "préserver l'esprit et la lettre" de l'accord conclu en Suède.

"Je peux aussi vous assurer que les Nations unies n'ont aucunement l'intention d'établir une administration internationale à Hodeida", a ajouté le secrétaire général.

La guerre au Yémen oppose les forces progouvernementales, appuyées depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, aux rebelles Houthis, soutenus par l'Iran et qui contrôlent notamment la capitale Sanaa.

Le conflit au Yémen a tué des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux civils, selon diverses organisations humanitaires.

Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'assistance, selon l'ONU.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L’info du jour | 26 avril - Soir

Pékin et Washington doivent être "des partenaires, pas des rivaux" affirme Xi à Blinken

Les rebelles houthis mènent de nouvelles attaques