75e D-Day : le bruit et la fureur

Charles Norman Shay à Saint-Laurent-sur-Mer (F), le 18 mai 2019
Charles Norman Shay à Saint-Laurent-sur-Mer (F), le 18 mai 2019 Tous droits réservés REUTERS/Christian Hartmann
Par Euronews
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Charles Shay, vétéran amérindien du Débarquement, a 98 ans. Il raconte l'enfer du D-Day.

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Charles Shay est la mémoire vivante d'un jour qui a changé le visage de l'Europe.

Il y a 75 ans, ce médecin militaire de 19 ans traversait la Manche avec ses frères d'armes pour débarquer en Normandie et libérer la France.

Sautant d'un bateau américain sur la côte d'Omaha Beach, de l'eau jusqu'à la poitrine, Shay et ses camarades firent partie de la toute première vague de fantassins du Jour-J à se jeter sous le feu allemand.

Charles Shay, originaire de la tribu des Penobscot, dans le Nord-Est des Etats-Unis, est aussi le dernier vétéran américain de sang indien.

"Quand je suis arrivé à terre, j'ai du m'asseoir et réfléchir, car je devais repousser tout ce que je voyais, il ne fallait pas que je pense à tout ça, je devais sortir tout ça de ma tête pour pouvoir opérer, alors je me suis assis et concentré pour sortir tout ça de mon esprit. J'ai fait le vide, et j'ai pu commencer à travailler et faire les choses pour lesquelles j'avais été formé : soigner les blessés et essayer de sauver des vies. C'était ça mon travail."

Charles Shay aura 98 ans à la fin du mois.

A quelques mètres d'un petit mémorial qui porte son nom sur Omaha Beach, reposent pour l'éternité des milliers de ses camarades, tombés ce jour-là sur les plages du Débarquement.

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