Mondial-2019: Irene Paredes, l'infiltrée de la Roja

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C'est la plus Française des Espagnoles avec Virginia Torrecilla (Montpellier): la capitaine du PSG et de la "Roja" Irene Paredes, arrivée il y a trois ans à Paris, compte bien faire partager son expérience à ses équipières, qui entament samedi au Havre leur Coupe du monde 2019 contre l'Afrique du Sud.

"C'est notre moment, les catégories (d'âge) inférieures l'ont déjà fait", clame la défenseure centrale à quelques heures de la deuxième phase finale de la sélection ibère, présente pour la première fois au Mondial il y a quatre ans au Canada.

Les équipes de jeunes espagnoles se sont de fait illustrées en 2018 chez les filles: titre mondial en U17, titre européen pour les U19 et finale de Coupe du monde pour les U20.

Et Irene Paredes, la vedette de la Roja, aura une motivation supplémentaire en foulant les pelouses de l'Hexagone.

"La France m'a procuré beaucoup d'expériences, le football y est très différent: plus physique, plus rapide, davantage de jeu direct. Aujourd'hui, je suis capable de jouer plus rapidement", analyse la joueuse, venue de l'Athletic Bilbao en 2016.

"Ca n'a pas été une décision facile, c'était très commode à Bilbao, j'étais dans ma zone de confort. Mais je voulais continuer à progresser et je crois que j'ai eu raison: ça m'a servi pour devenir une meilleure joueuse et une personne meilleure également", estime la défenseure de 27 ans.

- "Nous avons grandi" -

"Elle est top! Je l'adore", l'adoube Juliette Carouge, attachée du presse du PSG, avant de souligner que l'Espagnole est l'une des seules joueuses du club à se présenter devant la presse même les soirs de défaite.

Et des revers, Paredes en a connu avec la "Roja", notamment au Canada lors de la dernière Coupe du monde: deux défaites et un match nul en phase de groupes, synonymes de retour express dans la péninsule pour les néophytes.

"Nous avons manqué d'expérience", justifie-t-elle avec quatre ans de recul.

Entretemps, "nous nous sommes beaucoup améliorées et nous avons grandi. Mais cette compétition reste nouvelle pour nous, il n'y a pas lieu de s'exciter", tempère Paredes.

Celle qui partage le brassard de capitaine du PSG avec la légende brésilienne Formiga –six Jeux olympiques et six Coupes du monde au compteur, à 41 ans– aura au moins trois occasions de juger des progrès de sa sélection.

Après le match inaugural contre l'Afrique du Sud samedi, les Espagnoles affronteront l'Allemagne le 12 juin à Valenciennes, avant de revenir au Havre le 17 pour y défier la Chine.

Un groupe difficile, mais pas de quoi décourager Paredes, qui puise son espoir dans les récents matches amicaux de la Roja, et notamment la victoire 2-1 contre le Brésil début avril.

"Nous avons vu que nous sommes capables de gagner contre quasiment n'importe qui. L'équipe est en forme, pleine d'envie. Après, il y a un tas de paramètres, tout ne repose pas sur le seul hasard... mais tu dois toujours avoir une petite dose de chance pour aller loin!", confie la Parisienne d'adoption.

Et si la compétition devait se terminer prématurément pour l'Espagne, Paredes a déjà trouvé le moyen de rester malgré tout en France: la défenseure a prolongé de deux ans son contrat au PSG, qui court désormais jusqu'en 2021.

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