Top 14: Toulouse "entre dans une autre compétition", affirme Mola

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Le Stade Toulousain, qui a survolé la saison régulière, entre pourtant "dans une autre compétition" avec le début de sa phase finale, samedi à Bordeaux contre La Rochelle en demi-finales du Top 14, a affirmé vendredi Ugo Mola, coentraîneur en chef.

QUESTION: Vous, comme La Rochelle, avez quelques joueurs de petit gabarit parmi les lignes arrières. C'est la revanche des petits?

R: "C'est la revanche de la vitesse surtout. Je crois que Xavier Garbajosa (entraîneur des arrières de La Rochelle et ancien Toulousain) et Clément Poitrenaud (entraîneur des arrières de Toulouse) sont des garçons qui ont été éduqués à un rugby de vitesse et nous tous, on a envie d'avoir cet élément en premier. Après je ne vous cache pas que si j'avais des très très gros gabarits qui vont très très vite, on les utiliserait peut-être aussi. Mais pour l'instant, on a que des petits gabarits qui vont très vite, donc on utilise notre ligne de baby-foot et on verra plus tard."

Q: Christophe Urios, champion de France en titre avec Castres, a dit vendredi dans Midi-Olympique qu'on ne gagnait pas de titres grâce au jeu. Etes-vous d'accord?

R: "Ce que dit Christophe Urios appartient à Christophe Urios."

Q: Mais le jeu produit pendant la saison régulière vous permettra-t-il d'être champion?

R: "Le jeu qu'on a produit nous a permis de finir premier avec une petite marge de sécurité. Mais on rentre dans une autre compétition. Après chacun est libre de penser ce qu'il veut, mais c'est quand même faire offense à Clermont-Ferrand: quand il a été champion il y a quelques temps (2017), il me semble que le jeu et le rugby étaient au rendez-vous. Que lors de la finale (du championnat d'Angleterre) Exeter-Saracens (samedi dernier), le jeu a participé beaucoup à (la qualité) de la rencontre. Mais c'est vrai qu'il n'y a pas que le jeu, il y a aussi le tempérament, le mental et la capacité à vivre ces événements pleinement. Et à jouer son rugby ce jour-là. Je crois beaucoup à la différence: le rugby ne se gagne pas que d'une manière. On le voit au niveau international, du championnat. Après, j'ai toujours du mal avec les dogmes et les grands symboles."

Q: Votre président, Didier Lacroix, a expliqué que le club, par rapport à son échec l'an passé en barrages contre Castres, s'était davantage isolé dans sa bulle avant cette échéance...

R: "L'avantage des échecs, c'est qu'ils sont un peu plus riches de vérité et de remise en question. Quand il y a eu cet échec, l'ensemble du club a mis à plat ce qui nous avait semblé ne pas être à la hauteur de l'événement. Il y avait eu beaucoup de ferveur pour le barrage, en plus à domicile. Les gens attendent beaucoup de l'équipe, c'est normal au regard de son passé, de son potentiel et des joueurs qui la composent. Donc on a souhaité se mettre un peu à l'écart, pas pour se couper de la pression, mais pour passer du temps ensemble. Le stage (en Espagne la semaine dernière) sur ce plan là a été intéressant. On n'a pas eu trop l'occasion durant la saison (de se retrouver ensemble), commencée le 15 juin. C'est très positif, après ce qui reste positif c'est de gagner."

Q: Avez-vous eu peur, il y a quelques années, au creux de la vague, que le Stade Toulousain ne retrouve jamais son lustre passé?

R: "Non. Sinon on achète des chiens, on s'enferme. C'est notre passion, on s'engage pour aller au bout, vivre des moments comme ça. Après, forcément, l'environnement a envie qu'on joue les premiers rôles, et nous on se donne les moyens pour. Avec parfois nos erreurs, peut-être un manque d'expérience. Mais jouer les premiers rôles, ce n'est pas un +one shot+ (un seul coup). On verra sur une période donnée si cette génération a l'opportunité d'être aussi glorieuse que leur glorieux passé."

Propos recueillis en conférence de presse

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