L'opposant vénézuélien Juan Guaido affirme que de nouvelles discussions à Oslo avec le gouvernement de Nicolas Maduro ne sont "pas prévues" pour le moment. Dans le même temps, des milliers de personnes se rendent en Colombie en quête de nourriture et de médicaments.
Toujours pas de sortie de crise au Venezuela. Aucune nouvelle discussion n'est prévu entre l'opposition et le gouvernement de Nicolas Maduro. Les deux premières rencontres organisées sous l'égide de la Norvège n'ont rien donné. Juan Guaidó, le leader de l'opposition et président auto-proclamé du Venezuela rappelle à ses partisans les objectifs à atteindre :
"Quand une nouvelle réunion aura lieu à Oslo avec le Groupe de contact international, je veux que vous sachiez que c'est parce que nous serons proches de mettre fin à l'usurpation, et d'obtenir un gouvernement transitoire et des élections libres. Et quand nous serons prêts à faire un pas dans cette direction et quand le régime sera également prêt, nous aurons quelque chose, mais pas dans l'intervalle."
Pour l'opposition, le préalable à toute négociation avec le régime de Nicolas Maduro, est la tenue d'une nouvelle élection présidentielle, un point rejeté par le pouvoir en place.
Comme pour répondre au rassemblement de l'opposition, des centaines de fidèles au régime du président Maduro défilent dans les rues de Caracas. Devant la foule, le n°2 du régime chaviste, Diosdado Cabello se moque des pays qui reconnaissent Juan Guaido comme seul interlocuteur au Venezuela.
A ce statu quo politique s'ajoute une profonde crise économique, des pénuries de nourriture et de médicaments. Résulta t: des Vénézuéliens obligés de traverser la frontière pour se rendre en Colombie et acheter des biens de première nécessité. Une frontière partiellement rouverte vendredi après cinq mois de fermeture.
Des milliers de personnes se sont précipitées sur les ponts frontaliers reliant les deux pays. La Colombie bouée de sauvetage d'une population en quête du minimum vital.
avec AFP et Reuters