NBA: Toronto prise d'un accès de "Raptors-mania"

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Fan zones prises d'assaut, billets dont les prix flambent, ville pavoisée de rouge et de noir: une onde de "Raptors-mania" a déferlé sur Toronto lundi à quelques heures d'un match qui pourrait voir l'équipe des Raptors entrer dans l'histoire en s'offrant son premier titre de champion NBA.

Lundi en milieu de journée, ils étaient plusieurs centaines à faire la queue, sous des averses intermittentes, pour pénétrer dans "Jurassic Park", le surnom de la principale "fan zone" de Toronto. Epicentre de l'enthousiasme généré par les exploits de l'unique équipe canadienne de NBA, elle est située à portée de ballon de la salle des Raptors, la Scotiabank Arena, en plein centre de la plus grande ville du Canada (plus de six millions d'habitants si l'on inclut l'agglomération).

Certains fans des Raptors n'ont pas hésité à camper tout le week-end.

Paul Sories, Torontois de 48 ans, est arrivé parmi les premiers dimanche en milieu de journée, avec son fils de 13 ans, Liam. Il avoue préférer le hockey, sport national canadien, mais s'est pris de passion pour l'équipe torontoise.

Les Raptors mènent par 3 victoires à 1 face aux Warriors californiens de Golden State, tenants du titre: un succès lundi soir les ferait entrer directement au panthéon du sport canadien.

"Si Toronto gagne ce soir ça va être incroyable, ca fait près de 25 ans qu'on attend ça et je veux vivre ce moment d'histoire", raconte-t-il à l'AFP.

Il rappelle que le basketball a été inventé à la fin du 19e siècle par un Canadien, James Naismith, originaire d'une petite ville à 400 km de Toronto.

"Ce sport a été inventé par les Canadiens, donc c'est d'ici que doit venir la victoire", selon lui.

Nombre de fans sont venus de toute la région, voire de tout le pays. Comme pour contrer la grisaille et la pluie prévues une bonne partie de la journée, ils ont enfilé des ponchos rouges, jaunes ou blancs avec des feuilles d'érable rouge. Certains ont acheté des bâches bleues sous lesquelles beaucoup de jeunes sont assis, mangent des pizzas, écoutent de la musique, chantent "Let's go, Raptors!".

D'autres portent des maillots rouge et noir aux couleurs des Raptors, tout comme plusieurs édifices ou musées de la ville.

- Jusqu'à 60.000 dollars le billet -

William Pereira Amaral, un étudiant de 19 ans, est ainsi originaire de Montréal, la métropole québécoise connue pour son équipe de ... hockey. Mais cette année encore, le Canadien de Montréal a échoué aux portes de la finale de la prestigieuse Coupe Stanley.

"Il y a beaucoup de supporteurs (des Raptors) à Montréal, c'est la seule équipe qui joue en NBA. Toronto, c'est le coeur du basket pour le Canada".

Dans cette foule bigarrée, les femmes sont moins nombreuses, mais pas moins passionnées.

Ainsi Joy Gittens, de Toronto. "Je suis une fan pure et dure, depuis 24 ans", assure-t-elle. "C'est ici qu'il faut être, c'est épique, c'est énorme, ça justifie la longue attente, la pluie. C'est un moment d'histoire !".

D'Halifax (est) à Regina (ouest) en passant par la banlieue de Toronto, des dizaines de fan zones ont été installées au Canada, où certains cinémas retransmettront le match en direct.

Pour espérer assister au match à l'intérieur de la salle de Toronto, selon la presse canadienne, des billets étaient encore en vente dimanche. Seule condition: être prêt à débourser entre 2.500 dollars et 10.000 dollars canadiens (1.600 à 6.600 euros). Et pour être juste derrière le banc et espérer côtoyer le rappeur canadien Drake et autres fans fortunés, il fallait payer quelque 60.000 dollars (40.000 euros), selon la presse canadienne.

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