Succession de Theresa May : les candidatures arrêtées

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Par Anne-Lise Fantino
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Onze candidats sont en lice pour prendre la direction des Tories, et accéder au 10, Downing Street.

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Au Royaume-Uni, le délai pour se porter candidat à la succession de Theresa May a expiré ce lundi.

Si l'eurosceptique Boris Johnson semble favori pour diriger le parti conservateur, accéder ainsi au 10, Downing Street, et mener à bien le Brexit, l'ex-chef de la diplomatie britannique a préféré se faire discret, face à ses dix concurrents.

"Le leadership que je propose est basé sur une vérité simple : sans Brexit, il n'y aura pas de gouvernement conservateur et peut-être plus de Parti conservateur", assure Jeremy Hunt, actuel chef de la diplomatie britannique. "Celui qui propose un Brexit remportera les prochaines élections du Parti conservateur, mais sans Brexit, aucun Premier ministre conservateur ne peut l'emporter".

L'ancien ministre en charge du Brexit, Dominic Raab, fustige lui aussi les coups de bluff, et insiste sur la nécessité de maîtriser "l'art de la négociation".

"Nous avons perdu notre sang-froid", déclare-t-il. "Nous avons besoin d'un nouveau leadership qui doit être audacieux, imprégné d'un optimisme sans faille. Nous ne pouvons pas continuer à tourner en rond, sans un chemin ni un objectif clair. L'approche qui nous a mis dans ce pétrin ne nous permettra pas de nous en sortir".

La course s'annonce difficile pour Michael Gove : le ministre de l'Environnement a admis avoir consommé de la cocaïne, alors qu'il s'était prononcé contre l'usage de cette drogue.

Dans trois jours, les députés conservateurs entameront une série de votes pour éliminer les candidats, au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que deux en lice. 

A partir de là, il appartiendra aux quelque 160 000 membres du parti de désigner le vainqueur de ce duel. Dans l'intervalle, la première ministre démissionnaire Theresa May sera en charge d'assurer la transition. Les 27, de leur côté, ne comptent pas revenir sur l'accord de sortie de l'Union conclu en novembre entre Londres et Bruxelles et rejeté à trois reprises par les députés britanniques.

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