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Finale du Top 14: Raka, dernière cartouche

L'ailier de Clermont Alivereti Raka lors de la victoire de son équipe contre Lyon en demi-finale du Top 14 à Bordeaux, le 9 juin 2019
L'ailier de Clermont Alivereti Raka lors de la victoire de son équipe contre Lyon en demi-finale du Top 14 à Bordeaux, le 9 juin 2019 Tous droits réservés NICOLAS TUCAT
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Blessé en décembre alors qu'il était fortement pressenti pour faire ses débuts internationaux, l'ailier d'origine fidjienne de Clermont Alivereti Raka peine à retrouver sa meilleure forme. Samedi, en finale du Top 14, il peut achever de convaincre l'encadrement des Bleus de l'emmener à la Coupe du monde.

Trois petits jours seulement après l'apothéose du championnat, entre Auvergnats et Toulousains, le sélectionneur Jacques Brunel annoncera, le 18 juin, la liste des 37 joueurs retenus pour préparer le rendez-vous au Japon (20 septembre-2 novembre).

Raka en fera-t-il partie? Possible, tant l'encadrement tricolore brûle d'envie de le tester depuis son arrivée aux commandes début 2018, qui coïncide avec l'explosion du phénomène de 25 ans.

Mais deux blessures (genou en décembre 2017 et poignet en décembre 2018), et une volte-face du président de la Fédération Bernard Laporte sur les conditions de sélection des étrangers (automne 2018) ont fait capoter les rendez-vous.

Raka, arrivé en novembre 2014 au centre de formation de Clermont, est désormais apte physiquement et administrativement après avoir été naturalisé français en janvier.

Mais il peine à redevenir cet incroyable cocktail de puissance et d'explosivité depuis sa dernière blessure, qui l'a éloigné des terrains de début décembre à fin mars.

"En ce moment, il ne me paraît pas tout à fait au niveau pour aller jouer en équipe de France. On va voir s'il sera retenu pour la Coupe du monde. Pas sûr, mais encore une fois je lui souhaite et on le prépare pour ça" estimait auprès de l'AFP le président de Clermont, Eric de Cromières.

- "Moins d'espaces" -

Des propos tenus avant la demi-finale dimanche contre Lyon (33-13) où, si Raka a inscrit un essai, sur un caviar de Damian Penaud, il a également échoué à créer les différences d'avant sa blessure. Son fameux "pas de l'oie", notamment, est beaucoup moins dévastateur.

"Les blessures, c'est toujours compliqué. Plus le temps passe, plus il va monter en régime", positive Franck Azéma.

Comme son directeur sportif, Camille Lopez met aussi en avant le marquage davantage serré dont fait désormais l'objet Raka, auteur de quatre essais depuis son retour de blessure.

"Pour nous, il ne vit pas un moment compliqué. Il a tellement fait des miracles que tout le monde attend qu'il fasse des miracles à chaque fois qu'il touche le ballon", affirme ainsi l'ouvreur clermontois.

"Comme tout joueur, quand tu surprends la première année, la deuxième année tu es plus suivi, et il y a moins d'espaces sur le terrain. Dès qu'il touche le ballon, il est suivi de près", ajoute Lopez.

Et Azéma d'estimer que l'esprit de Raka n'est pas pollué par l'appel du 18 juin de Brunel: "Aujourd'hui, il n'est pas concentré sur l'équipe de France mais sur ce qu'il fait en club. Il sait que si jamais il est bon en club, les gens au-dessus le regarderont. Je ne le vois pas stressé par ça."

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